Des chevaux mutilés, éventrés, tués… Depuis le début de l’année, des actes d’une cruauté inqualifiable font l’objet d’enquêtes sur tout le territoire.
Les gendarmes sont confrontés au mystère des chevaux mutilés. Depuis plusieurs jours, une brigade près de Lisieux, en Normandie, sillonne la campagne et les haras du Calvados. “On se rend dans les haras, on va prendre contact avec les responsables afin de faire de la prévention”, explique Audrey, de la gendarmerie de Mezidon-Canon (Calvados).
“On a tous peur”
Une fois sur place, ils font remplir aux éleveurs un formulaire, dans le but de cartographier les haras pour mieux orienter la surveillance et rassurer des propriétaires rongés par l’inquiétude. “On a tous peur ! Peur parce qu’on ne maîtrise pas et que l’on n'identifie pas le danger”, commente une éleveuse. Une psychose qui touche tout le territoire. Face aux mutilations, tout est devenu objet de suspicion. Alors certains dorment avec leurs chevaux et d’autres organisent des patrouilles.
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