: Vrai ou faux Les dauphins en captivité sont-ils malheureux ?
Le parc Planète Sauvage de Nantes (Loire-Atlantique) est un des derniers à héberger des dauphins en captivité. Des associations de défense des animaux exigent sa fermeture, estimant que les animaux ne sont pas bien en captivité.
Le delphinarium de Nantes (Loire-Atlantique) est un des deux seuls qui existent encore en France. Les associations qui veulent interdire ce parc assurent qu'il est de plus en plus évident que ces animaux souffrent "d'importants problèmes de santé et de bien-être en captivité". Dix soigneurs du parc zoologique s'occupent des neuf dauphins en captivité. "Ce sont des animaux côtiers qui vivent dans trois mètres d'eau quasiment toute leur vie", rassure Martin Boye, directeur scientifique du parc Planète Sauvage. Mais les animaux sont loin de leur environnement sauvage dans ce bassin de cinq mètres de profondeur.
Des mesures de bien-être non contrôlées
Le parc assure réussir à recréer un quotidien aussi riche que la vie en mer même s'il est différent. "Il y a deux choses importantes pour le bien-être : les imprévus et le choix", poursuit Martin Boye. Leurs faits et gestes sont scrutés deux à trois fois par semaine pendant cinq minutes. "On regarde la diversité de comportements que le dauphin émet. Plus il émet une grande variabilité, plus il a un comportement normal", explique François Parisot, soigneur animalier. Isabella Clegg, chercheuse, estime que "les soins donnés aux dauphins se sont améliorés depuis les années 90 parce qu'on les connaît mieux". La législation européenne actuelle n'impose pas les mesures de bien-être que le parc de Nantes pratique. C'est une démarche volontaire non contrôlée.
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