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Vidéo Le zoo-refuge La Tanière profite d’un élan de solidarité

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À l’origine initié par un couple, le zoo-refuge La Tanière s’est développé avec maintenant 90 salariés et 700 animaux dont l’équipe s’occupe. Un énorme élan de solidarité sur les réseaux sociaux a permis de sauver cette structure menacée depuis la crise sanitaire.
VIDEO. Le zoo-refuge La Tanière profite d’un élan de solidarité À l’origine initié par un couple, le zoo-refuge La Tanière s’est développé avec maintenant 90 salariés et 700 animaux dont l’équipe s’occupe. Un énorme élan de solidarité sur les réseaux sociaux a permis de sauver cette structure menacée depuis la crise sanitaire. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
À l’origine initié par un couple, le zoo-refuge La Tanière s’est développé avec maintenant 90 salariés et 700 animaux dont l’équipe s’occupe. Un énorme élan de solidarité sur les réseaux sociaux a permis de sauver cette structure menacée depuis la crise sanitaire.

La Tanière, c’est un hôpital, une maison de retraite, une solution d’accueil pour les animaux qui n’en ont pas, qui n’en ont plus”, explique Patrick Violas, fondateur de la structure, avec son épouse. Pour lui, le refuge est “un peu comme les Restos du cœur où le gîte et le couvert seront toujours offerts pour un animal”. Depuis ses débuts, la Tanière a sauvé 3500 animaux. 

“Ce qui nous importe, c’est le bien-être animal”

Pour recueillir ces animaux dans les meilleures conditions qu’il soit, La Tanière a réuni de nombreux professionnels. 90 salariés sont réquisitionnés pour faire fonctionner le parc, à commencer par les soigneurs. “Il faut ici trois fois plus de soigneurs que dans un parc normal”, explique Patrick Violas. Souvent retirés des laboratoires ou du monde du spectacle, ces animaux ont avant tout besoin d’attention et de soins : “On ne peut pas juste distribuer la nourriture et s’en aller”. 

Pour alimenter tous ses animaux, trois personnes sont chargées dans la cuisine centrale. Régimes spécifiques, noms des pensionnaires sur les gamelles, toutes les préparations sont millimétrées et attitrées, avec des demandes parfois très spécifiques pour chacun. “Comme on n'a en plus que des animaux qui ont eu des problèmes, on ne donne que du très bon à manger. On donne un petit peu de récupérations de quelques supermarchés qui ne représentent que 5 à 10 % du total”, indique Patrick Violas. Le budget lié à l’alimentation représente 4000 € à 5000 € par jour et soit un peu plus d'un million d'euros par an. Enfin, une douzaine de personnes sont affairées à l’entretien du parc. 

“Ce covid nous a couté 7 millions d’euros”

Avec la crise sanitaire, La Tanière a rencontré d’importantes difficultés économiques, notamment avec la fermeture du lieu durant seize mois. Car pour financer ce refuge, la structure ouvre ses portes au public en qualité de zoo. “Avec les dons, ces deux sources de revenus nous permettent d'équilibrer le budget. Et puis, quand on tourne la clé ici tous les matins, ça coûte 20 000 €, s'il ne se passe rien de spécial. Malheureusement, il y a beaucoup de jours où il ne se passe des choses spéciales”, précise Patrick Violas. Car les soins, les interventions et les opérations sont une importante partie des dépenses.

La crise a mis le refuge en grande difficulté puisque la moitié du financement était à l'arrêt et la demande de placement d’animaux ne faisait qu'augmenter: “Je rappelle qu'il y a 90 salariés ici, qu'on ne pouvait pas mettre les gens au chômage technique parce qu'on a besoin de tout le monde pour soigner nos animaux. Ce Covid nous a coûté 7 millions d'euros. Et malgré le million d'aides qu'on a eu, ça ne suffit pas, ça n’a bouché que 15 %”.

Le couple fait alors appel au don par le biais d’une vidéo postée sur les réseaux sociaux. “Il nous restait encore un trou à boucher de 2,5 millions d’euros. On a enregistré une vidéo qu'on a lancée d’abord sur les réseaux sociaux. Cette vidéo, je m’en souviendrai…”. En quinze jours, le couple parvient à réunir la somme escomptée pour redonner de l’essor à l’économie de La Tanière. “C'est une très belle histoire, c'est une chaîne de solidarité extraordinaire, c'est la force du public, c'est le bon côté des réseaux sociaux”, confie Patrick Violas. 

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