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Pratiques dans les abattoirs : l'association L214 demande l'accès à la vidéosurveillance pour tous les citoyens

Suite aux vidéos publiées par l'association de défense des droits des animaux, une commission a été créée pour étudier les pratiques des abattoirs en France et remet un rapport mardi 20 septembre. Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214, "aimerait que les ONG aient accès à ces vidéos et, mieux encore, l'ensemble des citoyens".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214 (JEFF PACHOUD / AFP)

La commission d’enquête parlementaire sur les abattoirs rend publiques ce mardi les conclusions de son rapport. Une commission créée suite aux vidéos publiées par l'association de défense des droits des animaux, L214, sur les pratiques des abattoirs en France. Brigitte Gothière, la porte-parole de l'association, a demandé mardi sur franceinfo que les ONG et les citoyens "aient accès" aux enregistrements de la vidéosurveillance que la commission va recommander de mettre en place.

La commission d'enquête devrait faire des propositions sur la vidéosurveillance. Qu'espérez-vous ?

Brigitte Gothière : On aimerait que les ONG aient accès à ces vidéos et, mieux encore, l'ensemble des citoyens. Ça serait normal. On parle de transparence. Que chacun puisse faire le lien entre la viande qu'il achète, qu'il a dans les rayons, qu'il a dans son assiette et les animaux qui sont abattus. De quelle façon sont abattus les animaux ? Qu'on puisse se rendre compte du calvaire qu'ils vivent.

L'abattage sans étourdissement est-il pratiqué dans les abattoirs ?

Il y a une dérogation qui autorise à pratiquer l'abattage sans étourdissement. C'est une pratique qui recule dans beaucoup de pays (…) Dans le règlement de l'abattage, il est bien noté que l'étourdissement est obligatoire sauf pour motif religieux. Pour les abattages musulmans ou pour la communauté juive. La commission d'enquête s'est penchée sur ces questions-là.

Qu'attendez-vous du rapport de la commission d'enquête ?

Ce que l'on peut regretter, c'est que la commission ne se soit pas posée la question de base : pourquoi on abat des animaux ? Est-ce qu'il y a une nécessité à le faire ? En répondant à ces questions, peut-être que l'orientation aurait été un peu plus différente. C'est une question qu'il est important de se poser dans une société qui se veut civilisée, éthique. Aujourd'hui, on mange beaucoup de viande. On sait que cela pose des problèmes éthiques, environnementaux et de santé.

Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214 : " De quelle façon sont abattus les animaux ? Qu'on puisse se rendre compte du calvaire qu'ils vivent !"

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