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Animaux : les massacres de bêtes restent inexpliqués

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Animaux : les massacres de bêtes restent inexpliqués
Animaux : les massacres de bêtes restent inexpliqués Animaux : les massacres de bêtes restent inexpliqués (France 3)
Article rédigé par France 3 - A. Chopin, L. Houeix, C. Apiou
France Télévisions

La multiplication des cas de massacres d'animaux crée la psychose et l'inquiétude dans le monde agricole. À la ferme, les agressions d'animaux restent souvent inexpliquées.

Sur son exploitation près de Rambouillet (Yvelines), Éric Sanceau élève des animaux en liberté, dont des cochons d'une espèce rare. Dans la nuit du 28 avril dernier, l'impensable s'est produit : plusieurs individus se sont introduits dans sa ferme, ont détruit du matériel de surveillance, et s'en sont pris à deux cochons. Les deux animaux ont été ficelés, puis massacrés à coup de clé à molette et de masse. La gendarmerie de Versailles a relevé des empreintes sur place et ouvert une enquête. 

Des condamnations lourdes pour dissuader les agresseurs 

"Attacher les bêtes, prendre des risques, les cogner, frapper... Ne pas les saigner, c'est-à-dire les tuer pour ne pas les consommer, il faut être complètement malade", estime le propriétaire de la ferme de la Petite Hogue. Ce massacre fait écho à d'autres attaques récentes. À l'été 2019, 16 animaux sur les 25 que comptait une ferme pédagogique dans l'Aube ont été torturés et tués. Dans le Pas-de-Calais, en hiver, une trentaine de poneys, de poules, d'oies et de chèvres ont été tués. Pour Me Isabelle Gharbi-Terrin, avocate spécialiste de la cause animale, seules des condamnations lourdes auraient un effet dissuasif. "Je milite pour que ces sanctions soient de la prison ferme", affirme-t-elle. 

L'affaire des chevaux mutilés avait, elle aussi, fait beaucoup de bruit, l'an dernier. La psychose avait alors gagné le pays, alors que plus de 80 attaques humaines avérées avaient été enregistrées en quelques mois. Des enquêtes locales sont toujours en cours, et le mystère reste entier. 

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