Angleterre : un soldat égorgé en pleine rue
1.200 policiers déployés en renfort. Les casernes particulièrement surveillées. L'Angleterre s'est réveillée ce matin sous le choc de l'acte commis hier. Ce qui retient l'attention, c'est l'attitude des tueurs. Après leur crime, ils ont interpelle les témoins, ont exhibe leurs armes. Attention, si des enfants sont à vos côtés, les images ont été expurgées des scènes les plus choquantes, mais certaines d'entre elles peuvent choquer.
Sur la chaussée, le corps sans vie du soldat britannique. Traversant la rue, l'homme qui vient de l'égorger et de le poignarder. Sur le trottoir, son complice tient encore un couteau à la main. Ils ont d'abord percuté la victime avec le véhicule bleu, avant de s'acharner sur elle avec des couteaux et un hachoir, sous les yeux horrifiés des passants.
Ils étaient autour de la victime avec leurs armes, disant des choses incohérentes comme "les hommes ne doivent pas aller près du corps", ils disaient aussi "C'est Dieu qui a voulu ça". Et demandaient aux gens de les filmer.
Devant la caméra d'un passant, l'un des tueurs revendique son geste. Il dit avoir agi au nom d'Allah pour venger les musulmans tués par les soldats britanniques. L'homme qui a filme est surpris qu'ils ne se soient pas enfuis.
Quand les policiers sont arrivés, les tueurs ont foncé sur eux. Les agents ont commencé à tirer, mais ils n'ont pas cherché à s'enfuir.
La police a neutralise les meurtriers. Ils sont blessés mais vivants. Des scènes de barbarie en plein Londres. La victime est un soldat de 25 ans, père d'un enfant de 2 ans. Il était affecté à cette caserne du quartier Les enquêteurs inspectent la scène de crime au peigne. Ils ont perquisitionné le domicile des proches des tueurs. Il s'agit de la 1re attaque à mobile terroriste en Grande-Bretagne, depuis les attentats de juillet 200.
Bonsoir Franck Genauzeau, on vous retrouve en direct à Londres.
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