Alstom : avis de salariés à Belfort
Ce matin, General Electric a affirmé qu'il voulait créer un leader mondial de l'énergie en France. De quoi rassurer les salariés d'Alstom ? Nous sommes allés au siège historique du groupe, à Belfort. C'est la déception car l'entreprise ne restera pas française. Mais une majorité des employés préfèrent ce rapprochement avec une société qu'ils connaissent déjà très bien.
A Belfort, Alstom et General Electric sont voisins. Depuis 1999, l'entreprise américaine est installée dans d'anciens locaux du site historique d'Alstom. Elle y fabrique des turbines à gaz. Pour les salariés d'Alstom, choisir General Electric, c'est choisir un partenaire bien connu.
Nous on a travaillé sur une licence américaine pendant pas mal d'années, ce n'est pas une surprise.
C'est mieux que Siemens. On est complémentaire.
Ils ont un bon volume, ils ont un produit similaire.
Produits similaires, même localisation géographique, même cantine et même comité d'entreprise. Malgré ces points communs, beaucoup auraient préféré rester indépendant.
J'aurais aimé une intervention de l'Etat.
J'aurais préféré qu'Alstom reste un groupe français.
Avec ses 300.000 salariés dont 10.000 en France, General Electric, c'est d'abord une multinationale américaine. La culture d'entreprise est différente.
La culture d'entreprise américaine, c'est la compétition entre les salariés. Il y a une demande forte sur les salariés.
Pour les employés des deux entreprises, la préoccupation principale reste la sauvegarde de l'emploi. A Belfort ces deux dernières années, General Electric a annoncé 200 suppressions de postes.
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