Afrique du Sud : ouverture du procès d'Oscar Pistorius
Icône du sport paralympique, aujourd'hui, Oscar Pistorius est un simple accusé. Il comparaît devant le tribunal de Pretoria pour le meurtre de sa petite amie. Nerveux, il est arrivé discrètement dans la salle d'audience. Il plaide non coupable, soutenu par une armée d'avocats. Il pourrait passer un quart de siècle derrière les barreaux.
Entouré de caméras, Oscar Pistorius pénètre dans le tribunal de Pretoria le visage fermé. Dans la salle d'audience, une seule juge et une première question.
Comprenez-vous les chefs d'accusation M. Pistorius.
Oui, votre honneur.
Que plaidez-vous.
Non coupable d'avoir assassiné Reeva Steenkamp, sa petite amie, mannequin de 29 ans, le jour de la Saint-Valentin 2013. Il soutient que ce matin-là, il l'a prise pour un cambrioleur. Pour se défendre, il a fait appel a des experts américains en balistique et en criminologie. Tout pour convaincre la juge qu'il s'agissait d'un accident. Une thèse à laquelle n'a jamais cru la famille de la victime. Sa mère, June Steenkamp est arrivée tôt à l'audience. Elle s'est assise au premier rang pour forcer Oscar Pistorius à la regarder dans les yeux et qu'il voit la douleur et l'angoisse. Pendant 3 semaines, les témoins vont se succéder à la barre. Une voisine des Pistorius vient de déclarer qu'avant les coups de feu, elle a entendu les cris terribles d'une femme. D'autres témoins de la défense viendront dépeindre un homme violent obsédé par les armes à feu.
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