Acheter français : l'Etat mauvais élève
Encore une fois, deux poids, deux mesures, comme si les élites pouvaient s'exonérer des efforts qu'ils demandent à la population. La décision de Philippe Varin est donc la bonne.
Merci François. Economie encore, avec cette menace d'Arnaud Montebourg. Le ministre du Redressement productif envisage de dissoudre la Centrale d'achat publique. C'est l'organisme qui est chargé d'acheter les voitures de la police, les uniformes des gendarmes et bien d'autres choses. Paradoxe : alors que le patriotisme économique est mis en avant, les commandes sont souvent passées à des entreprises étrangères.
L'Etat n'achète toujours pas assez français. Dans le colimateur, l'Ugap, la centrale d'achat qui passe les commandes pour les organismes publics. Son catalogue exclut trop les produits français.
On ne peut pas accepter que les impôts des Français servent à garnir les carnets de commande situées à 20.000 km. Ce n'est pas la peine d'avoir un organisme public qui sert a ça.
Près de 3 millions de biens sont achetés via ce catalogue. A côté des véhicules français, on trouve cette voiture et ce bus allemand. L'Etat mauvais acheteur la question a déjà fait polémique. Les scooters de La Poste achetés à TaTwan. Les cartes vitale achetées en Inde. Des choix parfois désastreux. cette PME fabrique des appareils pour remplacer les contraventions papiers. Ces produits sont achetés dans le monde entier sauf par la France. la centrale d'achat a choisi des concurrents étrangers.
L'un vient de Corée et l'autre du Canada.
la PME a vu son éveloppement stoppé.
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