Accident vasculaire cérébral : nécessaire reconstruction
Toutes les 4 min, un Français est victime d'un accident vasculaire cérébral. Cette affection peut se soigner si elle est prise en charge rapidement. Il faut savoir repérer les signes, sinon, les séquelles peuvent être très importantes.
Ce retraité de 71 ans l'a échappé belle. Vendredi dernier, il a soudain eu du mal à s'exprimer. Cela a dure quelques secondes et il est sorti comme prévu sans savoir qu'il venait de faire un mini-AVC.
Il faut que les patients réagissent, connaissent les symptômes d'alerte et que l'entourage les connaissent. Son épouse l'a laissé partir à la Foire de Paris alors qu'elle avait vu le symptôme. Il aurait fallu qu'elle réagisse tout de suite.
Quelques heures après, cet homme était victime d'une attaque cérébrale sévère. La zone touchée est le langage, le patient a encore des séquelles.
Je ne sais pas, je ne sais pas dire pourquoi je ne trouve pas ce mot. C'est très ennuyeux, ça m'attriste.
Avec des séances d'orthophonie, il devrait retrouver un langage normal. Les autres signes de l'AVC sont la perte de sensibilité d'un bras ou d'une jambe, le manque soudain d'équilibre ou le trouble de la vue.
La caractéristique de l'attaque cérébrale, c'est la soudaineté. Quelqu'un va très bien et d'un coup, il a cette attaque cérébrale.
Les facteurs de risque de l'AVC sont l'hypertension, le cholestérol, le tabac et le diabète. Dans un tiers des cas, l'AVC est précédé d'incidents Pris à temps, ces mini-AVC permettent d'éviter l'attaque cérébrale grave chez 80 % des patients.
Le ciel est gris sur la moitié Nord de la France.
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