Accident ferroviaire en Espagne : l'émotion des familles
Celui de Francisco Garzon, 52 ans, mercredi soir à Saint-Jacques de Compostelle (Espagne). On reviendra dans un instant sur le profil de cet homme. C'est toujours la douleur qui domine chez les familles des victimes.
Une épaule à laquelle s'accrocher. Une embrassade pour quelques secondes de réconfort. Une à une, les familles de victime ébranlées par ce qu'elles viennent de voir, quittent ce gymnase transformé en chapelle ardente. A l'intérieur les corps de 78 personnes. Pour eux, une épouse, un frère, un père qu'il faut reconnaître. Cet homme est venu identifier ses voisins.
C'etait un couple marié. Ils étaient venus passer leur vacances c'est pour venir en vacances qu'ils ont pris ce train.
48 heures après l'accident, les larmes n'ont pas cessé de couler. Hier soir, au centre de crise, le regard perdu, les yeux rougis, les proches de victimes viennent aux nouvelles. Les autorités devaient annoncer la liste définitive des morts, mais plusieurs corps n'ont pas été identifiés à temps.
On n'a toujours pas de nouvelles.
Toujours pas.
En attendant les résultats des tests ADN, l'attente insoutenable se prolonge de quelques heures.
Mon frère avait pris le train pour me faire une surprise. Il vit à Madrid et il est monté dans ce train.
Vous ne le saviez pas.
Non, je n'étais même pas au courant. désormais on ne sait pas comment il va. S'il est mort ou blessé.
Hier, une femme grièvement blessée, incapable de parler, a été reconneu grâce à son alliance 15 heures après l'accident. Une lueur d'espoir pour certains. Désormais, il n'y a plus que des cadavres a identifier.
Vous cherchez toujours quelqu'un.
Non, nous l'avons trouvé. C'est terminé.
Des instants douloureux, très difficiles à surmonter pour les proches des 78 morts.
Bonsoir Franck Genauzeau. Vous êtes à Saint.
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