Accident de train Paris-Limoges : dernier bilan des victimes

D'abord cette image : l'entrée en action tout à l'heure de la grue qui va relever les wagons accidentés.

Quelques minutes seulement après le déraillement. On aperçoit les premiers passagers quittant eux-mêmes les wagons. Les agents de la SNCF aux gilets orange les assistent. Certains quittent le train avec leurs bagages. Un peu plus loin, sur le quai, jaillit de la fenêtre d'un wagon renversé une jeune femme. Elle sort par la fenêtre. Sur ce troisième document, on constate que de nombreux volontaires on accouru sur le quai pour extraire des taules froissées les premiers blessés. Toujours dans le calme. Aujourd'hui, la gare de Brétigny s'est transformée chantier. Au bout d'une grue, un morceau de la catenaire arrachée dans l'accident. Il faut passer sur les quais, derrière la gare, pour comprendre la violence inouïe de ce déraillement. Plus sur le quai que sur les rails, les wagons du train brutalement stoppés à 17h14 sont toujours là. Il faillait être accompagné du PDG de la SNCF pour franchir le périmètre de sécurité. En longeant les voies, on remarque le sol jonché de cailloux.

On a des morceaux qui ont été projetés lorsque le train se trouvait hors des rails.

Pour ce début d'après-midi, le président de la SNCF est surtout venu constater les moyens de levage. C'est son directeur technique qui dirige la manoeuvre.

La première opération va être de soulever la septième voiture, pour s'assurer qu'il n'y a pas de macabre découverte.

Une manoeuvre forcément délicate. Alors que Guillaume Pepy poursuivait son inspection de la gare, un technicien de la SNCF detournait la roue du premier wagon. Possible qu'il soit évacué par les rails.

Bonsoir Nicolas Bertrand, 6 morts selon le dernier bilan, mais peut-on imaginer que d'autres victimes soient toujours coincées ?.