Abudja : des lycéennes choquées
Depuis sa création, il y a quelques années, ce groupe cible particulièrement les écoles. Comment réagit-on sur place aux derniers événements ? Nous avons pu rencontrer d'autres lycéennes.
Elles ont 15, 16 ans, des filles semblables à celles qui ont été enlevées par Boko Haram. Des chrétiennes, des musulmanes, toutes internes dans cette école privée. leçon de français.
Les cours se déroulent comme d'habitude. Leurs pensées sont ailleurs, depuis le premier jour du drame.
Je suis triste, c'est déchirant. Cela arrive à des filles comme nous. C'est vraiment triste.
Aucune ne comprend les motivations des islamistes.
C'est difficile de comprendre. Pourquoi faire autant de mal à des filles qui représentent la nouvelle génération de notre pays. Tout ça au nom de pratiques et de doctrines religieuses.
Cela fait peur, on n'ose plus sortir dehors. Cela fait peur de penser qu'on peut se faire enlever.
Elles tiennent à envoyer à leurs soeurs de coeur des messages de confiance.
Elles doivent garder l'espoir d'être retrouvées. Le monde entier les aime.
Je veux leur dire : ayez confiance. Vous serez libérées prochainement. Tout le monde prie pour vous, soyez courageuses.
L'éducation au Nigeria est très importante: 70% des.
18 ans sont scolarisés. C'est pour cela que les enlèvements dans une école choquent ici.
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