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Ligue 1 : Paris pulvérise Saint-Etienne (5-0)

Un Ibrahomovic de gala, auteur d'un triplé, a remis le PSG sur les bons rails.

Article rédigé par Pierre Godon
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 6 min
Zlatan Ibrahimovic, auteur d'un triplé sur la pelouse du Parc des Princes contre Saint-Etienne, le 31 août 2014.  (FRANCK FIFE / AFP)

Toute l'actualité de votre club après la 4e journée de Ligue 1, disputée les 29, 30 et 31 août, résumée en deux phrases, pas toujours sympas.

1- Bordeaux 10 points (tenu en échec par Bastia 1-1). Willy Sagnol, l'entraîneur girondin, a appris par cœur la feuille de statistiques avant d'analyser le match devant la presse. Et ne lui parlez pas du penalty oublié pour les Bastiais : "Ça serait extrêmement dommageable pour le football de dire qu'une équipe a eu de la réussite car il y a un fait de jeu pour elle quand c'est une équipe qui a tiré 25 fois contre 8, qui a eu 60 % de possession, qui a fait 39 centres contre 4, quand c'est la seule équipe qui pendant 90 minutes a essayé de jouer au football."

2- PSG 8 (a pulvérisé Saint-Etienne 5-0). Comme souvent, Zlatan Ibrahimovic est venu, a vu, et a vaincu.

3- Lille 8 (arrache un point à Monaco 1-1). Petit évènement : Lille a encaissé son premier but de la saison. Sinon, l'attaquant Nolan Roux a résumé le jeu lillois en ce début de saison : "Ce n'est peut-être pas beau à voir, mais c'est efficace."

4- Marseille 7 (a écrasé Nice 4-0). Première victoire dans le nouveau stade Vélodrome pour l'OM, première copie très propre des Marseillais cette saison, aussi, note l'attaquant Dimitri Payet. "C'est la première fois que nous avions mis notre jeu en place. Ce soir il y a eu du mieux dans tout, en attaque comme en défense."

5- Rennes 7 (réalise le hold-up à Caen 1-0). Evitez les commentaires prématurés sur le début de saison réussi de Rennes. Dans deux semaines, après la trêve internationale, les Bretons reçoivent le PSG...

6- Lorient 7 (punit Guingamp 4-0). Les Merlus peuvent s'enorgueillir d'avoir le remplaçant le plus efficace de Ligue 1. 

7- Nantes 7 (vainqueur de Montpellier 1-0). Les Nantais continuent leur bon début de saison sur le plan de la qualité du jeu. Et maintenant, les résultats suivent, ce qui ne gâche rien. "Au moment où on s'y attendait le moins, on a su marquer ! se félicite l'entraîneur Michel Der Zakarian. 7 points au mois d'août, c'est un bon départ quand même."

8- Saint-Etienne 7 (laminé par le PSG 0-5). Les Verts n'avaient pas encaissé cinq buts dans un seul match depuis 2001. L'erreur grossière de leur gardien, Stéphane Ruffier, sur une passe en retrait anodine, a précipité la chute. La pelouse du Parc est maudite.

9- Caen 6 (surpris par Rennes 0-1). A cause des Jeux équestres mondiaux, Caen a dû jouer deux fois au Mans. Résultat : deux défaites imméritées, avec à chaque fois un carton rouge et un penalty. 

10- Montpellier 6 (encaisse un but fatal en fin de match face à Nantes 0-1). Montpellier : 51% de possession de balle, 7 tirs, 0 cadrés. Difficile de marquer des buts dans ces conditions.

11- Lens 6 (vainqueur de Reims 4-2). On leur promettait l'enfer, la Ligue 2, le ridicule. La jeune équipe lensoise, privée de toute recrue, tient son rang en Ligue 1 : "On a été très dur avec ce groupe, ces jeunes, défend Antoine Kombouaré, l'entraîneur des sang et or. Parfois j'ai été touché par ces critiques vis-à-vis de mes joueurs."

Les joueurs du RC Lens se congratulent après leur victoire 4-2 contre Reims le 30 août 2014 à Amiens (Somme). (FRANCOIS LO PRESTI / AFP)

12- Toulouse 6 (a battu in extremis Evian 1-0). "Ça n'a pas été un match facile", reconnait l'entraîneur toulousain Alain Casanova, qui souligne les difficultés de son équipe à conclure devant le but adverse. Le match, un peu terne, n'a pas non plus été facile pour les spectateurs...

13- Bastia 5 (ramène un bon point de Bordeaux 1-1). "On est en train de construire une équipe compétitive avec les moyens du bord", se félicite l'entraîneur Claude Makélélé. Les moyens du bord, c'est notamment cette histoire de maillots non conformes, qui a obligé les Girondins à leur prêter un lot de maillots d'entraînement...

14- Metz 5 (vainqueur de Lyon 2-1 en toute fin de match). Première victoire messine en Ligue 1 depuis six ans. C'est peu dire que les fans lorrains attendaient l'évènement avec impatience. Le coach Albert Cartier n'est pas encore tout à fait satisfait : "Cinq points après quatre journées, ce n'est pas top."

15- Monaco 4 (n'a pas pu faire mieux qu'un nul contre Lille 1-1). On a plus parlé du départ imminent de Falcao — qui a passé son après-midi à envoyer des textos en tribune officielle — que de la pâle prestation des Monégasques sur le terrain. "On devrait avoir plus de points aujourd'hui", veut croire l'entraîneur Leonardo Jardim. Il est bien le seul...

16- Nice 4 (écrasé à Marseille 0-4). Nice s'était imposé deux fois au Vélodrome en 2014. Mais ça, c'était avant la rénovation. Faut-il croire que les Aiglons ont été intimidés ? "Nice était dans ses petits souliers", a reconnu Claude Puel, le coach azuréen.

17- Lyon 3 (battu à Metz 1-2 en fin de match). Ce n'est pas encore la catastrophe à Lyon, mais après ce départ pitoyable et l'élimination piteuse en barrage de Coupe d'Europe, ça y ressemble. "Ça ne sert à rien d'enfoncer la tête sous l'eau aux joueurs, au staff, au président", s'est défendu Jean-Michel Aulas sur OLTV.

Le joueur de Lyon Jordan Ferri (en bleu) impuissant face au Messin Gaëtan Bussman, le 31 août 2014 à Metz.  (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)

18- Guingamp 3 (laminé à Lorient 0-4). "A vouloir revenir au score, on s'est déséquilibré et on a été punis, regrette l'entraîneur breton Jocelyn Gourvennec. C'est un score très sévère, je trouve que ça ne reflète pas la physionomie du match. Il n'y a pas quatre buts d'écart entre les deux équipes." L'année dernière, Guingamp avait fini 6e défense. Il y a du travail. 

19- Reims 1 (battu sans démériter à Lens 2-4). Statistique inquiétante pour les Champenois, qui proposent un football champagne sans en goûter les résultats.

20- Evian 1 (battu à Toulouse 0-1). "Je n'ai pas de regret. Autant sur les deux premières journées, c'était de la colère, mais là, ça s'est joué à peu de chose", reconnaît Pascal Dupraz, l'entraîneur savoyard, beau joueur. Sauf envers les arbitres : "Avec la fin de l'été, les orages cesseront, et ce ne sera pas la foudre qui touchera nos joueurs dans la surface de réparation."

Le défenseur de l'ETG Daniel Wass lors du match perdu par son équipe à Toulouse, le 30 août 2014.  (PASCAL PAVANI / AFP)

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