Pendant plus d'un mois, ce fut le centre névralgique de la fête à Lyon (Rhône). Mais après avoir accueilli plus de 400 000 spectateurs, la fan zone appartient désormais au passé. Comme à Toulouse ou ici, à Bordeaux, où le démontage est synonyme de nostalgie pour ces étudiants saisonniers. Cibles de toutes les critiques avant le début de l'Euro, les fan zones ont connu un succès populaire indéniable. Dans les 10 villes hôtes, elles ont accueilli entre 4 et 8 millions de supporters.Liesse populairePour assurer leur sécurité, plus de 90 000 personnes ont été mobilisées, avec à chaque fois, un triple barrage filtrant. "Les fan zones ont permis de canaliser des milliers de supporters", se satisfait Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur. Sur les 51 matchs diffusés, très peu d'incidents. Seul ombre au tableau : ce mouvement de foule dû à un pétard dans la fan zone de Paris, qui a fait 120 blessés légers. Ces images de liesse populaire resteront comme l'un des symboles d'un Euro réussi et d'une fan zone parisienne qui a accueilli plus d'un million de supporters, venus des quatre coins de l'Europe.