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Pédophilie dans l'Eglise : "Rien ne peut nous dispenser d'aider la justice", selon l'archevêque Georges Pontier

Le président de la Conférence des évêques de France a exprimé, lors de l'ouverture de l'assemblée de printemps des évêques à Lourdes, la volonté de l'Eglise catholique "d'accueillir et d'écouter les victimes".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'archevêque Georges Pontier lors d'une conférence de presse, à Paris, le 12 avril 2016. (MAXPPP)

Le président de la Conférence des évêques de France, Georges Pontier, a réaffirmé, mardi 28 mars, que "rien" ne pouvait dispenser l'Eglise "d'aider la justice" en matière de lutte contre les abus sexuels. Il réagissait après la mise en cause de l'Eglise catholique française, accusée d'avoir dissimulé des affaires de pédophilie.

L'archevêque de Marseille s'exprimait à l'ouverture de l'assemblée de printemps des évêques à Lourdes, en l'absence de son confrère de Paris, le cardinal André Vingt-Trois, hospitalisé depuis plus d'un mois.

"Nous sommes profondément touchés par la souffrance des victimes"

"Qu'on veuille bien nous croire : nous sommes profondément touchés par la souffrance des victimes et nous voulons les accueillir et les écouter de notre mieux", a affirmé le président de la CEF. "Nous sommes résolus à aider la justice à faire son travail", a-t-il poursuivi. "Qu'on veuille bien cesser de laisser entendre que tout prêtre est un pédophile potentiel", a-t-il ajouté.

L'archevêque Georges Pontier a notamment évoqué la mise en place de cellules d'écoute des victimes, des outils de formation pour tous ceux et celles qui sont en responsabilité auprès d'enfants et de jeunes ainsi qu'une commission d'experts chargée de conseiller l'Eglise catholique dans la gestion des faits de pédophilie.

Selon des données de la CEF, la France compte moins de 0,5% de prêtres ou diacres (70 sur environ 15 000) mis en examen ou condamnés pour abus sexuels sur des mineurs.

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