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Séismes : études approfondies

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Article rédigé par franceinfo
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Elle avait été jugée sans fondement en 2006. Après une enquête approfondie ici, en Grande-Bretagne, l'enquête avait conclu à une mort accidentelle, alors que le chauffeur de Diana avait trop bu et roulait trop vite.

Un centre historique en ruines. Plus de 300 morts, des centaines de blessés. Le séisme de l'Aquila, en Italie, c'était en avril 2009. Deux ans plus tard, la terre tremble en Turquie. 80 immeubles s'effondrent, plus de 500 morts à déplorer. Mais aussi en Grèce, en Roumanie, dans les Balkans, c'est là qu'en Europe les risques de séisme sont les plus importants dans les 50 ans à venir. Ils ont été jusqu'ici sous-évalués, selon ce scientifique.

On s'est protégés en se disant que ce qui s'est produit dans le passé peut se produire dans le futur. Ce qu'on a vu ces dernières années montre qu'il faut aller au-delà. Car on peut avoir des séismes plus forts que par le passé.

Exemple avec la catastrophe de Fukushima en 2011. Un tremblement de terre de magnitude 9 sur l'échelle de Richter, alors que les précédents séismes n'avaient pas excédé 7,3. Ils avaient servi de références pour les constructions parasismiques, notamment celles de la centrale. En France, pour la construction de la centrale de Fessenheim, c'est le tremblement de terre de Bâle en 1356 qui est la référence. Or, les séismes qui pourraient survenir seront plus intenses que les précédents dans les zones à risque que sont l'Alsace, les Pyrénées et le Jura. La nouvelle cartographie repose donc sur un principe de précaution.

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