Cette mère de deux enfants souffre d'une maladie des reins. Elle attend une greffe qui lui changerait la vie depuis un an et demi. Pas une journée ne passe sans y penser. "Tous les jours, je m'imagine le coup de fil", explique-t-elle. Aujourd'hui, tous les Français sont des donneurs, mais bien souvent la famille s'oppose. "80% des Français sont favorables au don d'organes, donc il faut le dire de son vivant", précise le professeur Bertrand Dussol, néphrologue à l'hôpital de la Conception, à Marseille.Registre national des refusPour s'opposer à un don d'organes, il faut s'inscrire sur le registre national des refus ou le dire à l'oral à ses proches, qui doivent le notifier par écrit. En France en 2015, 21 000 personnes étaient dans l'attente d'une greffe et parmi elles, 553 sont décédées faute de donneur.