"Stigmatiser les enfants de cette manière va peut-être les marquer à vie", explique Michael Padilla, sénateur du Nouveau-Mexique, en parlant du "lunch shaming". Cette pratique consiste à compenser les dettes des enfants qui n’ont pas les moyens de rembourser les impayés de la cantine. Ainsi, le "lunch shaming" prend plusieurs formes : différencier les élèves à l’aide de bracelets ou de tampons. Donner un sandwich à l’enfant à la place d’un repas chaud ou bien nettoyer le réfectoire en échange d’un repas.Une pratique qui choqueDepuis avril 2017, le "lunch shaming" est interdit dans l’état du Nouveau-Mexique. Dans des entretiens filmés, il est possible de voir que la pratique choquent certains élèves."Un enfant devant moi n’avait pas assez d’argent et a dû reposer son plateau. Ça m’a rendu triste", a déploré un élève en 2014 sur la chaîne de télévision WXYZ.