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T'as vu l'info ? Je vous aime !

François Bayrou affirme s'être fait pirater son compte, après la diffusion d'un tweet "Je vous aime", vendredi 17 février. Cela n'a pas échappé à Guy Birenbaum.

Article rédigé par franceinfo, Guy Birenbaum
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
François Bayrou, président du MoDem, à l'université d'été de son parti à Guidel (Morbihan), le 25 septembre 2016. (LOIC VENANCE / AFP)

Je vais endosser mon costume d’analyste politique. Après tout, il n’y a pas que Franz-Olivier Giesbert et Christophe Barbier qui ont le droit de dire n’importe quoi tous les jours dans les médias. Nous sommes vendredi 17 février, peu après 22 heures, sur le réseau social Twitter. Soudain, François Bayrou tweete les trois mots suivants : "Je vous aime".  Le tweet disparaît très vite mais des internautes ont eu le temps de l’intercepter et de le propager. Tout le monde se dit alors que François Bayrou a fait une fausse manip. Et s’il s’agissait d’une anticipation du message d’amour aux Français par lequel François Bayrou va enfin annoncer sa candidature à la présidentielle ?

Ils s'aiment !

La République des Pyrénées a mené l’enquête et est parvenue à interroger François Bayrou samedi après-midi, à Pau, à l'occasion d'une inauguration. Là, François Bayrou explique qu’il ne s’agit que d'un piratage de son compte Twitter. Il n’est pas l’auteur du message. Tu parles. On ne me la fait pas à moi. Moi, politologue confirmé, j’ai l’AOC, l’appellation d’origine contrôlée, depuis plus de trente ans. Le message de François Bayrou était une déclaration officielle qui a un destinataire politique qui l’a parfaitement reçue. Il s’appelle… Emmanuel Macron. Et Emmanuel Macron a répondu tout à fait directement à François Bayrou. C’était samedi après-midi, dans son meeting de Toulon : "Parce que je veux être président, je vous ai compris et je vous aime."

Voilà, c’est clair non ? Ces deux-là vont s’entendre, il fallait simplement qu’ils se parlent, qu’ils se le disent, qu’ils nous le disent publiquement. C’est beau, la politique à ce niveau là. J’en pleurerai presque. Allez musique, s’il vous plaît.

Le dicton du jour

À la Sainte Aimée, l’amour est entré dans la campagne et je me suis pâmé.


Je vous aime par franceinfo

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