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Vidéo "Envoyé spécial" : Quand nos papilles se mondialisent sans trop de risques

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Envoyé spécial
Envoye special. La cuisine exotique, extrait Envoyé spécial (AURIANE BAUDIN, FREDERIC CAPRON / FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Une fois par an, Audrey Jurie des Camiers se rend au Japon pour le géant de l'agroalimentaire qui l'emploie. Sa mission : dénicher les nouvelles saveurs qui pourraient être commercialisées par l’un des leaders de produits alimentaires japonais vendus en grandes surfaces. "Envoyé spécial" l’a suivie à Osaka. Extrait. 

Osaka est l’une des capitales mondiales de la gastronomie, réputée notamment pour ses spécialités de poisson. C’est ici qu’Audrey Jurie des Camiers tente de dénicher de nouvelles saveurs venues d’Asie pour son employeur, un grand groupe agroalimentaire. Cependant celles-ci, bien qu’exotiques, doivent rester à la portée du palais des Français. Car il en existe que nous ne sommes pas encore prêts à consommer en France. Elle jongle donc entre nouveautés et produits identifiables, afin de ne pas risquer le flop commercial lors de la mise en rayon.

Dōtonbori, temple de la street food à Osaka

Dōtonbori est l’une des principales destinations touristiques de la ville d’Osaka. C’est une rue unique qui rassemble de nombreux restaurants, des échoppes mais aussi des baraques où l’on peut déguster la cuisine régionale typique. Cette rue est le temple de la street food, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

On y trouve l’okonomiyaki, sorte de crêpe typiquement japonaise, l’udon, plat à base de nouilles, les sushis au succès fulgurant dans l’Hexagone... Mais aussi le takoyaki, une boulette de poulpe qui intrigue la jeune femme : il contient notamment de la bonite séchée, connue aussi sous le nom de katsuobushi, un poisson cousin du thon. Avec son accompagnatrice, elle va goûter et analyser le plat, et trouver l'élément qui permettra de commercialiser ce produit en France, après lui avoir fait subir de nombreuses modifications par rapport au plat d’origine.

Jongler entre les saveurs d'ici et d'ailleurs

"La bonite séchée, ça peut paraître un peu particulier pour les Français", estime-t-elle, mais d’autres saveurs dans ce plat ont retenu son attention. À son retour en France, elle fera un compte rendu détaillé des saveurs rencontrées, et qui sait ? nous trouverons peut-être bientôt un beignet au poulpe dans la gamme japonaise proposée par la marque.

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