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Envoyé spécial du jeudi 27 novembre 2014

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 95 min
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Cette semaine, l'équipe d'"Envoyé spécial" vous fait découvrir deux nouveaux reportages : 

- C'est un paradoxe : aujourd'hui en France, ça coûte cher d'être pauvre. Remise aux normes de logements vétustes bien trop gourmands en énergie, crédit bancaire, alimentation...  Ce sont souvent les ménages modestes qui payent le prix fort. 

 - Près de 500 000 migrants mineurs ont déjà été arrêtés aux frontières américaines. La plupart tentent de quitter le Mexique pour rejoindre leurs parents sans-papiers installés aux Etats-Unis. Un trajet risqué auquel les pousse le désespoir. 

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C'est cher d'être pauvre

Assurance auto, téléphonie mobile, crédit bancaire, alimentation… Ces exemples du quotidien révèlent que les ménages les plus modestes paient plus que ceux qui sont aisés. C’est le système de la double peine. L’adage "on ne prête qu’aux riches" s'avère souvent faux, car il omet de souligner que lorsqu'on prête aux pauvres, c'est à des taux plus élevés - le rapport de force étant clairement entre les mains des banques. Les ménages n’osent pas menacer de retirer leur épargne, ni de négocier leur prêt à un taux plus bas : ils prennent ce qu’on leur donne. Autre exemple, acheter en gros permettrait d’acheter moins cher. Mais les ménages précaires vivent souvent au centime près. Ils n’ont donc pas les moyens de débourser davantage pour des produits de grande consommation (tels que la lessive) même si cela leur ferait, à terme, réaliser des économies.

Les journalistes d’Envoyé spécial sont allés à la rencontre de ces familles qui paient systématiquement plus cher que les autres. 

Enfants migrants : la route de tous les dangers

Avec l’afflux croissant de mineurs originaires d’Amérique centrale, les Etats-Unis doivent faire face à une grave crise humanitaire et politique. Leur nombre a doublé en moins d’un an. Ces enfants viennent principalement du Guatemala, du Salvador et du Honduras. La raison de cet exode ? Fuir les violences auxquels ils font face dans leur pays d’origine. Gangs de rue, crime organisé, trafic de drogue, voilà le quotidien réservé à ces mineurs.

Les équipes d’Envoyé spécial ont suivi ces enfants sur la route de l’exil. Un chemin semé d’embûches et qui, pour un trop grand nombre d'entre eux, s’arrête à la frontière américano-mexicaine. D’autres sont placés dans des centres temporaires en attendant leur expulsion. En 2013, 80 centres accueillaient 25 000 enfants mineurs voyageant seuls. 

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