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Envoyé spécial du jeudi 26 mars 2015

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 90 min
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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

"Envoyé spécial" vous propose cette semaine :

- "Dropped" : quand la télé-réalité tourne à la tragédie.

- Ils font des horaires à rallonge, sont mobilisables à tout instant et s'estiment insuffisamment payés : gros plan sur la colère des internes en médecine.

- Un voyage au cœur des nouvelles pratiques culinaires des Français, qui raffolent des cuisines exotiques. Mais ces plats dits "d'ailleurs" ressemblent-ils vraiment à l'original servi en Inde, en Chine ou au Liban ? Ou sont-ils adaptés au palais des Français ? Et surtout, que contiennent-ils ?

 

 

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 Télé-réalité, au bout du jeu

Dropped, c’est l’accident le plus meurtrier de la télé-réalité, dix morts dont trois visages du sport de haut niveau : la navigatrice Florence Arthaud, le boxeur Alexis Vastine et la nageuse Camille Muffat. Tous participaient au tournage de la nouvelle émission de TF1. Qu’allaient-ils chercher au bout de cette expérience : aventure, notoriété, argent ? Et que sait-on aujourd’hui de l’enquête ? 

Le principe de ce jeu suédois ? faire s’affronter deux équipes de quatre sportifs célèbres dans une épreuve de survie. Une sorte de Survivor, les médailles d’or en plus. Les candidats, lâchés loin de toute zone habitée, doivent retrouver la civilisation par leurs propres moyens – sans carte ni boussole. Ce "pitch" fait aussi penser au programme américain Man vs. Wild, où un homme seul, ancien soldat de la British Special Air Service, est parachuté dans un lieu reclus, sans rien pour se nourrir ni se protéger, et a deux jours pour retrouver la civilisation. Dans le scénario de Dropped, chaque semaine, l’équipe qui a perdu l’épreuve doit éliminer l’un des siens.

Alors que s’est-il passé pour qu’avant même la diffusion, un accident pareil puisse avoir lieu ? Les équipes d’Envoyé spécial sont allées enquêter sur cet accident tragique qui a endeuillé toute la France, et ont recueilli des témoignages inédits.

Des internes à bout de souffle

En moyenne, les internes en médecine font 60 heures de travail par semaine. Horaires décalés, parfois nocturnes, et pour un salaire loin de récompenser leurs efforts. Depuis des mois, les internes se rebiffent. Ils ne sont plus prêts à accepter de telles conditions de travail. Les grèves se sont multipliées à l’hiver 2014, et les griefs sont nombreux : respect des normes européennes sur le temps de travail, demande de mise en place de la généralisation du tiers payant, critiques sur le futur statut de praticien hospitalier remplaçant, qui tendrait – selon eux – à précariser les débuts de carrière.

Un combat mené à l’encontre du projet de loi sur la santé de la ministre Marisol Touraine, qui ne parvient pas à calmer le jeu. L'InterSyndicat national des internes (Isni) a même lancé une pétition pour dénoncer la réforme du temps de travail proposée par la ministre de la Santé. Selon l'Isni, cette réforme serait illégale et ne prendrait pas en compte la volonté des internes. 

Envoyé spécial a suivi le quotidien de ces hommes et de ces femmes à la limite du "burn-out", qui estiment ne plus pouvoir pratiquer leur métier dans des conditions convenables. La santé des patients est-elle mise en danger ? Face à ces jeunes médecins à bout de nerfs, quelles sont les solutions proposées par la ministre de la Santé ?

La cuisine exotique 

La mondialisation ne concerne pas que l'économie. L'agroalimentaire aussi est touché par ce phénomène. Les Français raffolent des restaurants aux saveurs venues d'ailleurs. Ils se pressent pour découvrir la cuisine japonaise, thaï, indienne, mexicaine ou libanaise. Un engouement que l'on retrouve aussi dans les entreprises qui proposent des cours de cuisine. Adieu le bœuf bourguignon, bonjour le rougail saucisse ! Même impact dans les rayons des grandes surfaces, où des allées entières dédiées à la "cuisine du monde" se sont multipliées. On y trouve tout ce qu'il faut pour réaliser des plats dont les recettes viennent d'ailleurs. 

Cette tendance est née il y a une vingtaine d'années. Aujourd'hui, ils sont près de 11 000 établissements en France, pour un chiffre d'affaires de 2 milliards d'euros. 

Kits pour fajitas, bols de nouilles chinoises, poulet tandoori, boudin créole…D'où viennent vraiment ces produits ? Comment sont-ils élaborés ? Les équipes d'Envoyé spécial ont voulu savoir ce qui se cache derrière ces étiquettes et leurs promesses de voyage gustatif à petit prix.

 

La rédaction d'Envoyé spécial vous invite à réagir à l'émission sur sa page Facebook ou sur Twitter avec le hashtag #EnvoyeSpecial

 

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