Pour des raisons de droits de rediffusion, cette émission n'est plus disponible.Recyclage des vêtements : de l'or dans nos armoiresNous sommes nombreux à nous débarrasser chaque année de nos vieux vêtements qui encombrent nos tiroirs. En un clic, on trouve sur internet des dizaines de sites prêts à récupérer nos jeans troués d'adolescents ou nos pulls qui boulochent. Les plus connus sont les associations humanitaires telles que la Fondation Abbé-Pierre, le Secours populaire, Emmaüs ou la Croix rouge.Mais depuis quelques années, un nouveau phénomène prend de l'ampleur : la récupération et le recyclage des vêtements usagés revendus à prix d'or. Associations, entreprises privées et multinationales spécialisées, tout le monde s'y met. D’ailleurs, une grande marque de vêtements suédoise propose aussi à ses clients de rapporter les vêtements usagés de l'enseigne afin de les recycler. Envoyé spécial a suivi la trace de ces circuits à but lucratif qui récupèrent nos habits.Razzia sur nos campagnesDeux tonnes de pommes de terre dérobées dans un champ en une nuit, 52 chapons et 12 poulardes volés dans une chambre froide, du bétail abattu et dépecé en pleine nuit… Ces 5 dernières années, le phénomène des vols agricoles n’a cessé de prendre de l’ampleur : le nombre d’exactions a pratiquement doublé. Que faire face à cette délinquance en milieu rural ? Pour s'en protéger, gendarmes et agriculteurs victimes s'organisent. Patrouilles ciblées, survol de certaines zones en hélicoptère, aujourd’hui, les pouvoirs publics ont décidé de prendre les choses en main. Mais moins de 10 % des vols dans les exploitations sont élucidés. Un taux bien inférieur à celui des cambriolages chez les particuliers. Les équipes d'Envoyé spécial sont allés rencontres de ces agriculteurs qui en ont marre de voir le fruit de leur labeur dérobé. Les disparues du CanadaAu cours des trente dernières années, près de 3 000 femmes indiennes ont été portées disparues ou assassinées au Canada. Ces autochtones vivent dans des réserves le long de l'Autoroute 16, qui a fini par être surnommée "la route des larmes". Dans un rapport publié le 13 février 2013 par Human Rights Watch, la Gendarmerie royale du Canada reconnaît avoir découvert 1 186 cas, parmi lesquels 1 126 assassinats et 160 disparitions. Les familles des victimes sont sans nouvelles.En 2014, une marche a été organisée à Vancouver pour que ne soit pas oublié le sort de ces femmes. Les journalistes d'Envoyé spécial ont cherché à savoir s'il y avait eu des défaillances ou de possibles mauvais traitements de la part de la police canadienne. Ils sont allés à la rencontre des familles de ces jeunes filles disparues pour leur donner enfin la parole.