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13h15 le dimanche. Sainte-Anne, les soigneurs de l'âme

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Article rédigé par franceinfo
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Le Centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, voit augmenter chaque année le nombre de personnes admises aux urgences psychiatriques. Cadres, employés, étudiants, ouvriers ou enseignants… Un jour, chacun peut basculer, ne pouvant plus faire face à la pression de la vie. Les équipes de cette institution très sollicitée accueillent et prennent en charge celles et ceux que la souffrance psychique accable depuis peu ou très longtemps.

Psychose… névrose… burn-out… paranoïa… schizophrénie… dépression… bipolarité… syndrome post-traumatique… Les mots de la psychiatrie continuent de fasciner et d'inquiéter. Ils sont imprimés dans les pages "psycho" des magazines et s'échangent sur les plateaux des émissions.

Crise économique au long cours, familles éclatées, compétition professionnelle à outrance, violences au quotidien, attentats terroristes aveugles… La société stresse, les humains craquent. Le nombre de personnes admises aux urgences psychiatriques du Centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, augmente chaque année : cadres, employés, étudiants, ouvriers ou enseignants… Un jour, chacun peut basculer, ne pouvant plus faire face à la pression de la vie.

Au chevet de la souffrance intime

Le magazine "13h15 le dimanche" (Facebook, Twitter, #13h15) diffusé sur France 2 est allé filmer là où aucun journaliste ne s'était rendu depuis six ans, derrière les murs de cette institution dédiée à la maladie mentale, au désespoir insondable de femmes et d'hommes fragilisés ou détruits par les épreuves, aux mystères infinis du cerveau… "Sainte-Anne", un lieu à la fois secret et ouvert sur la ville, où tous les maux de la société sont mis au jour, là ou d'autres humains accueillent, réconfortent, soignent celles et ceux qui ont aussi besoin d'écoute pour se reconstruire.

Julie Pichot, Simon Fichet, Guillaume Salasca et Arnaud Beruel ont suivi plusieurs mois durant les équipes hospitalières en charge de toute cette détresse, souvent invisible. Au jour le jour, elles raccommodent en dentelières les déchirures de l'existence. Comme le docteur Pierre Lana qui a connu la psychiatrie asilaire des années 80, l'interne Denis-Paul Lin fraîchement débarqué de Martinique, ou Marlène et Céline, jeunes infirmières au chevet de la souffrance intime.

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