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Réformes : les auto-entrepreneurs

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Article rédigé par franceinfo
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Parmi les premiers sujets de la rentrée pour le gouvernement : la réforme du statut d'auto-entrepeneur. Elle sera présentée mercredi en Conseil des ministres. Il sont 900 000 en France. Le texte prévoit d'abaisser le plafond de leur chiffre d'affaires de 32 600 à 19 000 euros annuels. Portraits croisés dans deux secteurs très différents.

Ne vous fiez pas aux apparences. Le vrai métier de Didier Ropers, c'est professeur de musique. Pour arrondir ses fins de mois et s'inviter dans les mariages du Morbihan : il est photographe.

En France, on n'est pas habitue à avoir plusieurs métiers. On devrait y penser plus souvent, c'est assez epanouissant finalement.

Une 2e activité qu'il pratique en tant qdauto-entrepreneur. Un statut avec moins de démarches administratives, moins de charges, qui lui permettent de gagner chaque mois 900 euros supplémentaires.

Au moins, lorsqu'on ne rentre pas de revenus, on ne sort pas de charges. C'est un des gros avantages surtout pour des professions très ciblees.

C'est la création de ce statut qui vous permet d'être photographe.

Oui tout à fait.

Un statut avantageux que les entreprises traditionnelles accusent de concurrence déloyale. Le gouvernement souhaite réformer les auto-entrepreneurs, cela inquiète Oualid Guidoum. Il se sert de ce statut comme tremplin.

Ce sont des chantiers qui sont assez conséquents pour moi, ça me projette sur quelques mois. Si j'en avais plus, ça pourrait évoluer en SARL.

La réforme prévoit de plafonner le chiffre d'affaires annuel de certains auto-entrepreneurs à 19.000 euros. Oualid atteint 20.000 euros annuel, il va devoir changer de statut.

Si on arrive à 19.000 euros, je vais arrêter ce statut. Je prendrai la décision de changer de structure, mais vu la conjoncture, je ne pense pas. Ou alors, je redeviens salarie.

Le gouvernement tentera de trouver l'équilibre entre l'inquiétude de ces deux auto-entrepreneurs et la grogne des artisans traditionnels.

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