Cet article date de plus de sept ans.

Primaire de la gauche : "Ce qui est crédible, c'est ce que choisiront les électeurs" selon Didier Le Bret, soutien de Vincent Peillon

Après la victoire de Benoît Hamon au premier tour de la primaire de la gauche, dimanche, les candidats malheureux annoncent leurs ralliements. Invité de franceinfo, Didier Le Bret, soutien de Vincent Peillon, arrivé quatrième, pense qu'il soutiendra Benoît Hamon.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Didier Le Bret, soutien de Vincent Peillon. (MAXPPP)

Benoît Hamon est arrivé en tête soir du premier tour de la primaire de la gauche dimanche 22 janvier, avec 36,02% des voix. Il aborde donc le second tour du 29 janvier avec un net avantage sur l'ancien Premier ministre Manuel Valls, qui a obtenu 31,31%. L'heure est à présent aux ralliements, Arnaud Montebourg, arrivé troisième, a appelé à voter pour Benoît Hamon.

Vincent Peillon, quatrième, n'a pas encore donné d'indication. Il a appelé les électeurs à "amplifier encore leur vote", commente Didier Le Bret, invité de franceinfo, lundi. Candidat socialiste aux législatives et soutien de l'ancien ministre de l'Education nationale, il traduit cela par "consolider la tendance". Selon lui, son choix se portera "très clairement" sur Benoît Hamon.

"Ce qui est crédible, c’est ce que choisiront les électeurs", a estimé Didier Le Bret. Il estime que Benoît Hamon pose les bases "d'un vrai débat de société". Même s'il "ne changera pas son programme" et qu'il a une "vision qu’on peut qualifier pour certains d’utopiste" nuance-t-il.

Une participation moyenne

"Peut-être que pour une majorité d’électeurs et de sympathisants de gauche, le renouvellement n’est même plus au sein de la classe politique, et même plus au sein du PS", a poursuivi Didier Le Bret.

Pour lui, le nombre de votants n'est "pas terrible" mais pas catastrophique non plus. Il aurait néanmoins aimé que les autres prétendants de la gauche se confrontent aussi à l'exercice de la primaire. "C’est frustrant de ne pas avoir pu les évaluer", a conclu Didier Le Bret.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.