La démarche est rare. C'est le Premier ministre qui s'est exprimé, mercredi 16 avril, à la sortie du Conseil des ministres, et non le porte-parole du gouvernement. Il a donné les grandes lignes de la répartition des 50 milliards d'euros d'économies à réaliser sur les dépenses publiques d'ici 2017 : 18 milliards pour l'Etat, 11 pour les collectivités locales, 10 pour l'assurance-maladie et 11 pour la gestion du système social. Il est l'invité du journal de 20 heures de France 2, mercredi, et répond aux questions de David Pujadas.>Retrouvez toutes les annonces de Manuel Valls dans cet articleLa méthode du Premier ministre, qui n'a pas consulté les parlementaires socialistes avant ses annonces, comme les mesures qu'il a indiquées (gel du point d'indice des fonctionnaires, non-revalorisation des prestations socialistes d'ici à la fin 2015) sont vertement critiquées par certains députés de son propre camp.A droite, on considère que le compte n'y est pas : "Manuel Valls esquive les réformes structurelles dont notre pays a besoin", a ainsi déclaré le député UMP Hervé Mariton.