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Avant le remaniement, l'Elysée teste la probité de ses futurs ministres

François Hollande a suggéré une série de noms à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique afin de s'assurer qu'un scandale n'éclate pas s'ils étaient nommés au gouvernement.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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François Hollande s'entretient avec le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas, le 3 février 2016, à l'Elysée, à Paris. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

A quelques jours du remaniement gouvernemental, l'Elysée soigne son casting. Les services de François Hollande ont transmis quelques noms à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour des vérifications notamment fiscales, a indiqué, lundi 8 février, cette instance indépendante.

Créée après l'affaire Cahuzac en 2013, la Haute autorité dispose de quelque 18 000 déclarations d'intérêts ou de patrimoine d'élus ou responsables publics. Elle procède, quand l'Elysée le requiert, à des vérifications complémentaires sur les dossiers dont elle dispose, en lien avec l'administration fiscale.

Eviter un nouveau scandale Thévenoud

François Hollande prépare un remaniement à la faveur du départ hautement probable de Laurent Fabius pour le Conseil constitutionnel. Depuis l'affaire Thévenoud, du nom de l'éphémère secrétaire d'Etat qui avait dû démissionner pour ne pas avoir payé ses impôts, l'exécutif s'adresse parfois à la HATVP lorsqu'est envisagée une nomination.

Dans son dernier rapport d'activité, publié vendredi, la Haute autorité pour la transparence suggère notamment de "permettre la pleine information du président de la République et du Premier ministre en cas de difficulté dans la situation d'un membre du gouvernement ou d'une personne pressentie pour occuper une telle fonction".

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