Cet article date de plus de six ans.

Vidéo En visite surprise chez Whirlpool à Amiens, Marine Le Pen défie Emmanuel Macron

Alors qu'Emmanuel Macron rencontrait les syndicats à la chambre de commerce d'Amiens, la candidate FN a pris son contrepied en se rendant à l'usine au milieu des salariés.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Marine Le Pen s'est rendue devant l'usine Whirlpool d'Amiens (Somme), mercredi 26 avril 2017. (PIERRE-LAURENT CONSTANT / FRANCEINFO)

Duel à Amiens.La présidente du FN Marine Le Pen a effectué une visite surprise à l'usine Whirlpool d'Amiens (Somme), mercredi 26 avril, pendant qu'Emmanuel Macron rencontrait l'intersyndicale, à la chambre de commerce. "Je suis au milieu des salariés qui résistent à cette mondialisation sauvage, je ne suis pas avec des représentants qui mangent des petits fours", a déclaré la candidate du FN à la présidentielle.

DLTFTV_GLX_7424383
DLTFTV_GLX_7424383 DLTFTV_GLX_7424383

"Evidemment que c'est un message", a-t-elle déclaré. "Quand j'ai appris qu'Emmanuel Macron venait ici et qu'il n'entendait pas rencontrer les salariés, qu'il n'entendait pas venir sur ce piquet de grève (...), j'ai trouvé que c'était une preuve de mépris à l'égard de ce que vivent les salariés de Whirlpool", a dit Marine Le Pen.

"Nous n'avons pas les mêmes ambitions"

"Madame Le Pen est donc venue à Amiens parce que j'y venais. Bienvenue à elle", a réagi Emmanuel Macron quelques minutes plus tard. Il a dénoncé une "utilisation politique", "puisqu'elle va haranguer des militants politiques sur un parking". "Mme Le Pen n'a pas compris comment fonctionnait le pays, nous n'avons pas les mêmes ambitions ni les mêmes projets", a répliqué Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse, affirmant qu'il se rendrait à la rencontre des salariés, avec l'intersyndicale, mercredi après-midi.

Après la rencontre avec l'intersyndicale de Whirlpool, Emmanuel Macron a estimé que la situation n'était "pas acceptable". L'usine, qui emploie environ 300 salariés pour fabriquer des sèche-linges, doit être délocalisée en Pologne. Sa fermeture programmée fin 2018. "Je ne me résous pas à l’idée que l’on délocalise ce site, donc on doit trouver un repreneur", a déclaré le candidat lors d'une conférence de presse. "Si Whirlpool ne se comporte pas bien dans le traitement de ce dossier, il y aura des conséquences", a prévenu le candidat d'En marche !.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.