C'est une conséquence directe des dernières élections. Le PS et les Républicains, partis historiques, voient leurs revenus s'effondrer. En dotation publique, chaque parti reçoit 1,42 euro par voix obtenue et 38 000 euros par député élu. Alors, avec seulement trente députés à l'Assemblée nationale, le PS va connaître la plus forte baisse d'aides publiques, de 25 à 7 millions d'euros. Certains parlent déjà de restructurations et de ventes de biens immobiliers.LREM, nouveau richePour les Républicains, déjà très endettés, la situation est moins catastrophique, mais le parti perd 5,6 millions d'euros et pourrait être obligé de vendre son siège. Pour EELV, qui n'a plus qu'un élu, on parle de faillite. Au MoDem, la situation est florissante. Quant à La République en marche, partie de rien l'an dernier, avec ses 306 députés et plus six millions d'électeurs, c'est désormais le parti le plus doté.