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Hollande, Fillon et Hortefeux en lice pour le prochain prix de l'humour politique

Le Press Club de France a publié, jeudi, la liste des premiers nominés pour le prix 2015.

Article rédigé par Louis San
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
François Hollande, à l'Elysée, le 1er décembre, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Qui va succéder à Alain Juppé pour sa phrase "En politique, on n’est jamais fini : regardez-moi !" ? Les premières personnalités en lice pour l'édition 2015 du prix de l'humour politique ont été dévoilées par le Press Club de France, jeudi 4 décembre. Deux prochaines sélections pour cette 12e édition du prix interviendront "fin mars" et "fin juin". Francetv info détaille les perles déjà sélectionnées.

François Hollande 

La phrase : "Il n’y a rien de plus terrible pour un soldat déjà anonyme que de mourir inconnu."

Le contexte. Le chef de l'Etat l'a déclaré le 11 novembre sur le site de Notre-Dame-de-Lorette (Pas-de-Calais) où il a inauguré l'Anneau de la mémoire, un monument en hommage aux 580 000 combattants de toutes nationalités tombés dans le Nord-Pas-de-Calais durant la guerre de 14-18. Retrouvez cette phrase dans cette vidéo (vers 6 minutes 25).

François Fillon

La phrase : "Avant de juger les propositions d’Emmanuel Macron, je vais attendre qu’elles soient abandonnées."

Le contexte. Le député de Paris a tenu ces propos sur France Info, le 16 octobre. Il ironisait sur les couacs du gouvernement et critiquait le projet de loi du ministre de l'Economie. Le locataire de Bercy défendait notamment une extension du travail dominical et la liberté d'installation des notaires et des pharmaciens.

Brice Hortefeux

La phrase : "Nicolas Sarkozy a une règle : ne pas s’en prendre aux autres."

Le contexte. Ce fidèle des fidèles de Nicolas Sarkozy a fait cette déclaration le 6 novembre dans un entretien au Parisien. "Je peux témoigner n'avoir jamais entendu de propos désobligeants dans sa bouche durant cette période [la campagne pour la présidence de l'UMP]. Pour ma part, j'ai pour ADN la loyauté à l'égard de celui qui m'a confié des fonctions importantes...", a-t-il ajouté.

Jérôme Lavrilleux

La phrase : "C'est la campagne la plus honnête qui n’ait jamais eu lieu."

Le contexte. Ce proche de Jean-François Copé au cœur de l'affaire Bygmalion a expliqué cela à L'Express, le 15 octobre. Il indiquait à l'hebdomadaire qu'il avait "du mal à imaginer que Nicolas Sarkozy ne connaisse pas le nom de Bygmalion", tout en défendant une campagne présidentielle 2012 irréprochable.

Patrick Mennucci

La phrase : "Guérini dit qu’il n’est ni de droite ni de gauche ; alors il est forcément du Milieu."

Le contexte. Le député socialsite et ancien candidat à la mairie de Marseille s'exprimait dans Le Point, en octobre. Il s'en prenait au sénateur des Bouches-du-Rhône Jean-Noël Guérini, qui a démissionné du PS en avril, peu avant son exclusion du PS pour ses multiples mises en examen dans des affaires de marchés publics frauduleux.

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