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Vidéo Présidentielle : Fillon et Copé, deux ennemis ami-ami

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Durée de la vidéo : 1 min
Ils se sont affrontés et détestés, mais aujourd'hui, campagne présidentielle oblige, ils redeviennent alliés. C'est tout le paradoxe de la vie politique. François Fillon rend visite à Jean-François Copé dans son fief de Meaux (Seine-et-Marne), lundi 27 février.
François Fillon et Jean-François Copé, les meilleurs ennemis Ils se sont affrontés et détestés, mais aujourd'hui, campagne présidentielle oblige, ils redeviennent alliés. C'est tout le paradoxe de la vie politique. François Fillon rend visite à Jean-François Copé dans son fief de Meaux (Seine-et-Marne), lundi 27 février. (FRANCEINFO)
Article rédigé par Simon Gourmellet
France Télévisions

Le candidat de la droite est en visite, lundi, à Meaux (Seine-et-Marne), le fief de Jean-François Copé. Aujourd'hui alliés, les deux hommes se sont pourtant affrontés en 2012, pour prendre la tête de l'UMP. 

Ils se sont affrontés et détestés. Mais aujourd'hui, campagne présidentielle oblige, ils redeviennent alliés. C'est tout le paradoxe de la vie politique. François Fillon rend visite à Jean-François Copé dans son fief de Meaux (Seine-et-Marne), lundi 27 février.

Toujours englué dans l'affaire Penelope, François Fillon continue sa campagne et devrait visiter le centre de vidéosurveillance urbaine de la ville, puis le maire de Meaux le conduira à la Caravelle, un espace culturel, pour évoquer la rénovation urbaine du quartier de Beauval. Et la visite se terminera par les musées de la Grande Guerre puis du fromage de brie.

Un mois de bataille pour l'UMP

Face aux médias, les deux hommes devraient afficher une certaine complicité à mille lieux de la guerre qui les a opposés, en novembre 2012, pour conquérir l'UMP. Après une campagne acharnée, le vote et le dépouillement ont été chaotiques. Jean-François Copé annonçant, en premier, sa victoire, avant que François Fillon ne la revendique à son tour quelques minutes plus tard. Un imbroglio qui a conduit le principal parti d'opposition au bord de la rupture. Un bras de fer durant lequel les deux leaders ne se sont pas épargnés. 

Il aura fallu finalement attendre plus d'un mois pour que les deux hommes signent enfin l’armistice, sous la houlette de Jean-Pierre Raffarin, avec, à la clé, une gouvernance collégiale du parti. Un conflit qui a sans doute laissé des traces, mais que les deux hommes tenteront de masquer lundi. 

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