François Fillon le savait : une mise en examen qui tombe à 40 jours du premier tour. Ce mardi soir 14 mars, son bras droit François Baroin, tente de minimiser l'événement. "C'est un acte de procédure qui était annoncé depuis plusieurs semaines", a-t-il commenté. Un non-événement pour la droite, mais à gauche, Jérôme Guedj, le porte-parole de Benoît Hamon estime qu'il "abîme la parole politique".Une alliance avec l'UDIEmmanuel Macron de son côté, refuse tout commentaire. Quant à Marine Le Pen, elle aussi sous la menace d'une mise en examen, elle dénonce les contradictions du candidat de la droite. "C'est lui qui s'est mis dans la nasse", a-t-elle réagi. Mardi prochain, François Fillon devrait être confirmé comme seul candidat à la présidentielle. En attendant, il continue sa campagne coûte que coûte, il a signé cet après-midi une alliance avec l'UDI.