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"La parole est à M. Thomas Mesnier" : les premières semaines d'un député En marche !

Sophie Brunn le dimanche 30 juillet 2017

Le député Thomas Mesnier, lors de la première séance des Questions au gouvernement à l'Assemblée nationale à Paris, le 5 juillet 2017. (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

Il est une des figures du renouvellement promis par Emmanuel Macron. "Je le porte sur moi", assure Thomas Mesnier sans forfanterie. A 31 ans, ce médecin urgentiste vient d'être élu député de la 1ère circonscription de Charente et fait son entrée, plein d'enthousiasme, à l'Assemblée.

Lorsqu'on l'avait rencontré pour la première fois en janvier, Thomas Mesnier marchait à la rencontre des habitants de Confolens, petite ville à 60 km d'Angoulême, vêtu de son sweat-shirt siglé En marche !. Référent départemental du mouvement, il s'était engagé très tôt pour Emmanuel Macron, convaincu dès juillet 2016 qu'il serait le prochain président. Onze mois plus tard, le voilà député. Franceinfo a suivi ses premiers pas au Palais-Bourbon.

La découverte des grands fauves

Dans son bureau du Palais-Bourbon qu'il vient tout juste d'investir, quelques minutes avant de participer aux traditionnelles questions au gouvernement, le 12 juillet 2017 (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

L'Assemblée, c'est aussi cette arène où les grands fauves de la politique livrent leurs combats. Thomas Mesnier commence à faire leur connaissance, mardi 27 juin, lors de la première séance dans l'Hémicycle. Avant d'entrer, alors que le député noue sa cravate, face au miroir des toilettes, il se fait charrier : "Alors, vous vous faites beau ?" C'est Manuel Valls, dont l'humour revêt souvent un petit côté vachard.

Thomas Mesnier n'a pas la présence d'esprit de lui répondre ou de se présenter. Il pourra bientôt se rattraper puisque le matin même, en réunion de groupe, les députés LREM ont accepté que l'ancien Premier ministre socialiste siège comme "apparenté" parmi eux. La décision n'a pas plu à tout le monde. Thomas Mesnier, lui, l'approuve. "Il faut être cohérent, on n'a pas mis de candidat face à lui. Et ce n'est pas n'importe qui quand même, c'est un ancien Premier ministre."

Assis sur les bancs par ordre alphabétique, il découvre les poids lourds de la nouvelle Assemblée : Jean-Luc Mélenchon "à trois places" de lui, Marine Le Pen un peu plus loin, François Ruffin au-dessus... Est-il impressionné ? Pas vraiment, il fait même un peu le fiérot face à ces représentants de l'"ancien monde", selon la terminologie macroniste : "On est au même niveau qu'eux, notre voix comptera autant que la leur."

Ces premières journées de député sont bien chargées. Après l'élection de François de Rugy au perchoir, les "marcheurs" sont répartis en groupe pour désigner tous leurs candidats aux postes à responsabilité dans les commissions. Comme il le souhaitait, Thomas Mesnier siège à la commission des Affaires sociales. A 23 heures, enfin sorti de l'Assemblée et passablement affamé, il finit par dîner au McDonald's de la gare Montparnasse avec un collègue. "Il y en a qui sont allés au Bourbon [le repaire des députés derrière l'Assemblée], j'ai voulu faire fonctionnel, simple et rapide."

Thomas Mesnier. (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

"Un petit côté 'House of Cards'"

A l'Elysée, le 10 juillet 2017, accompagné dans sa visite par les attachées de presse du palais (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

Il a été l'un des premiers à se lever pour applaudir le discours du président, et l'un des derniers à se rasseoir quand Emmanuel Macron a quitté l'hémicycle du château de Versailles. Deux semaines seulement après son élection, Thomas Mesnier participe avec l'ensemble des parlementaires à son premier Congrès. Sans surprise, il a apprécié le discours du chef de l'Etat, malgré le peu de nouveautés. "Il a répété devant les parlementaires qu'il voulait baisser leur nombre d'un tiers et dit qu'il était prêt à passer par un référendum si nécessaire. Ce n'est pas rien !" Thomas Mesnier appuie son épaule sur une fenêtre, un huissier lui demande de se redresser. "C'est Versailles !", constate le député, qui découvre les us et coutumes des palais de la République.

L'élu de Charente commence à tisser son réseau. En tant que membre de la commission des Affaires sociales, il a été reçu au ministère du Travail pour rencontrer la ministre et son cabinet. Et puis, il s'est vu confier une mission : il sera rapporteur d'une ordonnance santé, dont l'objectif est d'uniformiser le fonctionnement des ordres médicaux. Thomas Mesnier va devoir s'y mettre très vite : il n'a que deux jours avant d'auditionner les professionnels.

Il a aussi été confronté aux manœuvres purement politiciennes qui régissent, parfois, le Palais-Bourbon. L'élection des membres du bureau de l'Assemblée aurait dû être bouclée en une heure, mais les fractures de la droite, entre Les Républicains canal historique et les "constructifs", ont fait durer la séance jusqu'à 1 heure du matin. "Aux urgences, on travaille la nuit, donc j'étais en pleine forme !", sourit Thomas Mesnier. Pour autant, il n'est pas fier du spectacle donné. "Ça a un petit côté House of Cards… Mais on n'est pas là pour ça ! Je me disais : "Qu'est-ce qu'ils disent sur BFM, on doit passer pour des guignols." Heureusement, ça n'a pas trop été suivi."

Thomas Mesnier. (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

La fabrique de la loi

Thomas Mesnier (à gauche) en commission des Affaires sociales, en compagnie de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn (3e en partant de la gauche), le 12 juillet 2017 (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

C'est la première loi sur laquelle il s'implique personnellement. Mercredi 12 juillet, Thomas Mesnier présente son ordonnance devant la commission des Affaires sociales. Ce matin-là, les députés arrivent au compte-gouttes. La veille, ils ont à nouveau siégé jusqu'à 1 heure du matin pour l'examen de la loi Travail. Thomas Mesnier ne se montre pas intimidé par cette nouvelle expérience. "Les premières, vous savez, depuis un an, je ne fais que ça… Je ne vais pas dire que j'ai l'habitude, mais bon." On dirait qu'il a troqué la blouse de l'hôpital pour le classique costume cravate bleu marine depuis des mois.

En commission, on entre dans le dur du travail parlementaire : l'écriture de la loi. Thomas Mesnier s'asseoit au bout de la longue table où siègent la présidente de la commission, Brigitte Bourguignon, les rapporteurs des textes examinés ce jour, et la ministre de la Santé, avec qui il est en contact régulier depuis la campagne des législatives. "La parole est à M. Mesnier", annonce Brigitte Bourguignon. Le député lève les sourcils. Apparemment, la présidente n'a pas encore intégré la prononciation de son nom ("ménier"). Qu'importe, il se lance dans la présentation du texte, assez technique. Certains collègues, comme le Républicain Jean-Pierre Door, dénoncent "un travail parlementaire totalement illogique, qui met la charrue avant les bœufs". Thomas Mesnier répond calmement et parvient à faire adopter ses amendements. Il a franchi la première étape.

Trois semaines après son arrivée, le député a enfin récupéré son bureau, sujet de préoccupation des nouveaux entrants. Car, en la matière, il y a de tout. Entre ceux du 101 rue de l'Université, modernes et fonctionnels, mais pas prestigieux, ceux du Palais-Bourbon, où il fait trop chaud l'été et froid l'hiver, ceux qui sont grands, ceux qui sont petits… Le Charentais voulait un bureau au 101. Dans ce bâtiment, équipé de douches, les bureaux disposent d'une couchette. Idéal pour un provincial, se disait le député d'Angoulême.

Las ! Il hérite du 6975, au troisième étage du Palais-Bourbon. "Pendant cinq ans, ce sera l'hôtel, que voulez-vous ?" L'hôtel, il commence à s'en rendre compte, fera partie de son quotidien, comme le train. Après trois semaines d'aller-retour entre Paris et sa circonscription, il commence à bien maîtriser la carte du métro parisien.

Thomas Mesnier. (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

La descente dans l'arène

Dans l'Hémicycle, le 5 juillet, pendant la première séance des questions au gouvernement (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

"C'est pas évident ! La vache !" Thomas Mesnier est comme sonné. Il vient de poser sa première question au gouvernement, mercredi 19 juillet. "Faut le faire pour s'en rendre compte…, essaye-t-il d'expliquer. La question était préparée, je l'avais répétée cinq ou six fois avec ma collaboratrice dans le bureau... J'ai essayé de ne pas trop trembler, reconnaît-il. J'aurais préféré passer au début. Quand j'ai vu les Républicains mettre cette 'animation' pendant les questions de mes collègues, ça fait monter la pression !"

La séance était pourtant peu agitée au regard de ce qui s'y passe parfois – mais suffisamment pour impressionner un novice. Sa question portait sur la consommation par les jeunes de médicaments à base de codéine mélangés à de l'alcool. Un problème qu'il a découvert quand il était urgentiste. Et auquel Agnès Buzyn a répondu en en interdisant la vente libre. Désormais, les médicaments seront uniquement délivrés sur ordonnance. 

"La parole est à M. Thomas Mesnier". Il est 16h01 quand le président de l'Assemblée, François de Rugy, annonce la question du député charentais. Thomas Mesnier se lève, se positionne devant le micro qui est dans la travée la plus proche, a un peu de mal à le positionner correctement devant lui. Et se lance. "Merci Monsieur le président. Ma question s'adresse à la ministre des Solidarités et de la Santé…"

Question de Thomas Mesnier pendant les QAG
Question de Thomas Mesnier pendant les QAG Question de Thomas Mesnier pendant les QAG

Thomas Mesnier s'attache à ne pas parler trop vite, il déglutit quand même entre chaque phrase, mais ne bafouille pas. Au milieu de sa question, quelques applaudissements lui font tourner la tête vers la gauche, l'air interrogatif. C'est Jean Lassalle, le député des Pyrénées, qui ponctue parfois de cette manière les questions de ses collègues. "Comment améliorer encore l'encadrement de l'accès aux médicaments pour prévenir ce type de dérive ? Je vous remercie." Thomas Mesnier a fait court, contrairement à plusieurs de ses collègues dont le micro a été coupé – les députés comme les ministres ont droit à deux minutes exactement.

A posteriori, il décrit cet instant comme "un moment émotionnellement hyper fort, le plus fort" de ce premier mois à l'Assemblée. Paradoxe : il ne cache pas que l'expérience a été éprouvante. "J'ai vu l'Hémicycle comme une arène. Je préfère mille fois être aux urgences et m'occuper vite de gens nécessitant des soins urgents. Parce que ça, je sais faire. Là j'étais hyper tendu, tellement concentré, le champ de vision se restreint, on fait abstraction de tout, je ne voyais même plus de Rugy en face de moi… Et je me lance. Mais après coup, c'est bien !"

En le regardant à la télé, sa grand-mère a pleuré de fierté. Lui qui s'était trouvé très mauvais a visionné la bande, surpris de l'écho de cette séance. Outre des messages de militants d'En marche !, il a reçu un texto de son ancienne collègue, médecin addictologue de l’hôpital d’Angoulême. Et quelques mails de Français le remerciant d'avoir porté ce sujet.

Thomas Mesnier. (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

Retour en Charente

Le conseiller spécial du secrétaire général des Nations unies (et ancien ministre) Philippe Douste-Blazy discute quelques minutes avec Thomas Mesnier, rencontré dans le TGV Paris-Angoulême, le 21 juillet 2017 (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

Vendredi matin, comme la plupart des députés de province, Thomas Mesnier rentre dans sa circonscription. Confortablement installé dans un wagon de première classe (les parlementaires voyagent gratuitement), Thomas Mesnier a la presse devant lui. "Conflits d'intérêt : le casse-tête d'En marche !", titre Libération et "En marche ! a déjà ses frondeurs" assure Le Canard enchaîné. Le député, qui a troqué le costume cravate pour une chemise et un pantalon de toile, ne s'en soucie guère.

"Je ne veux pas être dans le commentaire. Ce n’est pas ce que les gens veulent, si les sortants ont été sortis, c’est beaucoup pour cela." Il justifie ainsi sa loyauté sans faille : "Je me suis engagé dès la création d'En marche !, en avril 2016. Après le meeting de la Mutualité, en juillet. J’étais convaincu qu'Emmanuel Macron serait président, et j'étais prêt à me plier en quatre pour qu’il le soit. Souvent, en politique, on s'engage pour un homme…" 

"Il y a des stars, ici ?" Philippe Douste-Blazy interrompt la conversation. L’ancien ministre de Jacques Chirac, intrigué sans doute par notre présence, vient voir de quoi il s’agit. Thomas Mesnier se présente. "Ah, vous rentrez dans vos terres", lui demande Douste, qui se met immédiatement à le tutoyer. "Tu viens d’être élu ? Bravo ! T’avais fait de la politique avant ?" On glisse que Thomas Mesnier est médecin, comme Douste-Blazy, celui-ci lui lance : "Tu sais, je suis à l’ONU maintenant. Tu as vu les résultats qu’on a annoncés hier sur le sida ? Moitié moins de morts en dix ans !" 

Les deux hommes se mettent à échanger, mais c'est surtout l'aîné qui parle. Douste, qui s’était engagé derrière Emmanuel Macron dans la dernière ligne droite de la campagne, tresse les louanges du président. "Des débuts comme ça, on n'en a jamais vu ! lâche-t-il, admiratif. Il faut qu’il reste sur la même ligne, qu’il ne parle pas trop. Qui aurait pensé qu’il y arriverait, un garçon qui n’a jamais été élu ?" "C’est sûr qu’on était pas nombreux au début", répond le "marcheur".  "Allez, je ne vais pas vous déranger pendant votre travail", conclut Douste, qui retourne à sa place.

A Angoulême, direction la permanence parlementaire, qui servait déjà de local à En marche ! pendant la campagne. Premier rendez-vous, l'association Qui est Marianne?, dont le but est de promouvoir les valeurs républicaines auprès des jeunes. Née après l'attentat contre Charlie Hebdo, elle organise un concours ouvert aux écoles, collèges, lycées et universités du département. Thomas Mesnier connaît déjà ses responsables. Ils sont venus, avec les lauréats de 2017, visiter l'Elysée le 10 juillet en compagnie du député. C'est lui qui avait fait jouer ses contacts pour leur ouvrir les portes du palais présidentiel.

Thomas Mesnier. (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)
Thomas Mesnier. (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

"Qu'est ce qu'on fait l'an prochain ? On peut visiter l'Assemblée, c'est très facile", propose le député. Les responsables de l'association sont d'accord, mais ils ont une autre demande : baptiser la promotion des lauréats du nom de "président de la République". Et, pourquoi pas, qu'Emmanuel Macron les parraine en leur adressant un petit message. Le collaborateur du député plaisante : "En fait, vous voulez un Skype avec le président !" Thomas Mesnier reste prudent, même s'il s'engage à faire tout son possible. Quant à une aide financière, le député répond que la réserve parlementaire doit être supprimée.

Ce jour-là, il a aussi rendez-vous avec des maires de communes de sa circonscription, et une association de médecins qui cherche son appui face à l'administration. Et puis il y a toutes les sollicitations non prévues, au hasard des rencontres dans le centre-ville. En général, le contact est positif. "Ca se passe bien ? Comment ça va à l'assemblée ?", lui demande un homme d'une soixantaine d'années croisé dans la rue. "Les gens sont surpris de voir que leur député vit avec eux", remarque Thomas Mesnier. "Il y a une telle attente !" En un mois, il assure n'avoir eu qu'un retour négatif, lorsque l'exécutif a semblé reculer sur la suppression de la taxe d'habitation. "En fait, vous êtes comme les autres, vous oubliez vos promesses", lui a dit un habitant.

Quand il prend un café aux Halles, un homme complètement saoul l'aborde en criant : "A gauche, à droite, on a voté En marche ! pour se faire piétiner la gueule pendant cinq ans". Thomas Mesnier reste calme et courtois, habitué à ce genre de situation aux urgences. Il lui parle pendant de longues minutes, écoutant des doléances très incohérentes. Visiblement, l'homme a gardé ses réflexes de médecin et n'a pas (encore ?) tout à fait adopté les codes des professionnels de la politique.

"Un sacerdoce"

Thomas Mesnier dans la cour de l'Elysée, le 10 juillet 2017. Le député vient de visiter le palais en compagnie des jeunes lauréats du concours organisé par l'association charentaise Qui est Marianne ? (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

Parmi les messages de félicitations reçus le soir du dimanche 18 juin, un lui a particulièrement fait plaisir. "Félicitations Thomas pour cette élection", lui a écrit le président, lui demandant aussi de poursuivre le travail engagé. "Une belle marque de reconnaissance de l'engagement que j'ai pris avec lui et pour lui", explique, très fier, le député. Il a remarqué que dès le premier soir, "dans le regard des gens", la mue s'était opérée. "On n'est plus dans la peau du candidat : les gens regardent leur député, avec tout ce que cela implique. J'ai senti le poids des responsabilités sur mes épaules."

Dès le lendemain de son élection, il s'est précipité à Paris pour accomplir les formalités administratives et commencer à recruter ses assistants parlementaires. C'est en entrant dans l'Hémicycle pour la photo officielle qu'il a "vraiment pris conscience" de sa nouvelle vie. "C'est une mission tellement belle." Ce 20 juin, assis dans la salle des pas perdus, il a encore les yeux brillants et des trémolos dans la voix. "J'ai eu l'impression d'entrer dans le cœur battant de la démocratie, là où tout s'est joué et où tout se jouera. C'était vraiment une immense émotion."

Nouveau venu en politique, il a été marqué, pendant la campagne des législatives, par "la fracture entre les citoyens et les élus. Je me prenais des réflexions comme 'vous voulez juste la place'." Sa priorité de député est donc de "retisser du lien : le travail de député, c'est un pied à Paris, un dans la circo". Pour ce faire, il a déjà prévenu son employeur, l'hôpital d'Angoulême, qu'il quittait son poste. "Urgentiste, ça se fait à plein temps. Cela n'aurait pas de sens de continuer un jour par semaine. Je ne serai pas député toute ma vie, il y aura une période de réadaptation au travail."

Marié, père d'une toute petite fille, il sait qu'il ne sera pas évident de trouver un équilibre entre son mandat et sa vie privée. "En même temps, c'est ce qui fait la beauté de cet engagement : c'est un sacerdoce." Un peu comme médecin.

Thomas Mesnier. (ELODIE DROUARD / FRANCEINFO)

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