Comment Christine Lagarde a-t-elle réagi après que le procureur a requis la relaxe à son encontre ? "J'ai été surpris par le contraste entre cette bonne nouvelle et sa réaction. Le visage est resté grave, concentré", explique Dominique Verdeilhan, en direct du palais de justice de Paris.Pas d'obligationLa raison ? Elle sait très bien que la décision finale appartient à trois juges : deux magistrats, mais surtout 12 parlementaires. Et ils ne sont absolument pas tenus par les réquisitions du procureur général. "Exemple : souvenez-vous de l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Le même magistrat avait requis la relaxe de Jacques Chirac, et il n'avait pas été suivi", ajoute le journaliste. Verdict en début de semaine prochaine.