Des cadavres par dizaines qui gisent aux sols et même des corps d'enfants... Ces images d'une attaque au gaz dans un village syrien ont fait le tour du monde depuis une semaine. Présumé coupable de cette attaque, Bachar Al-Assad réagit ce jeudi 13 avril pour la première fois et dénonce une machination."Aucun ordre n'a été donné"" Aucun ordre n'a été donné de déclencher une attaque et nous ne possédons pas d'armes chimiques", a expliqué le président syrien. Au Conseil de sécurité de l'ONU, le dirigeant syrien a pu compter sur son meilleur allié, la Russie. D'une main levée l'ambassadeur russe a opposé son veto à une enquête internationale. Mais les États-Unis ont pris les devants la semaine dernière et ont bombardé la base aérienne qui aurait gazé le village syrien. Depuis ce bombardement, la tension est palpable entre Donald Trump et Vladimir Poutine.