Le soleil toute l'année, des résidences de luxe et des salaires mirobolants. C'est la Silicon Valley version carte postale. Ici, un simple pavillon se vend 2 millions d'euros. Pourtant, c'est ici aussi que certains vivent dans une situation beaucoup moins confortable comme Lori, 58 ans, qui a fait de sa voiture sa maison depuis sept mois.Des milliers de travailleurs pauvresPourtant Lori est aide-soignante et gagne 1200 euros par mois. Mais avec la flambée des loyers, il lui est impossible de se loger : "Je ne peux pas dépenser plus de 350 euros dans un loyer. Ici une simple chambre coûte entre 700 et 2300 euros par mois." Lori n'est pas une exception : elle fait partie des milliers de travailleurs pauvres victimes de la crise du logement. À quelques encablures des quartiers résidentiels, des enfilades de caravanes offrent un spectacle saisissant.