C'était il y a trois semaines à peine, à l'enterrement de victimes d'un autre attentat à Istanbul en Turquie : le président turc ne cesse de dénoncer les Kurdes du PKK et les islamistes de l'État islamique. "Ils ne sont pas musulmans, ils vont finir en enfer", déclarait alors Recep Tayyip Erdogan, dont le pays vient d'être touché par un attentat ayant fait 39 morts, ce samedi 31 décembre. "Ils ont préparé leur place en enfer". C'est pour les vaincre que la Turquie s'est engagée en Syrie l'été dernier.En guerre avec le soutien de la RussieLe cessez-le-feu en Syrie ne prévoit pas l'arrêt de la guerre contre l'État islamique, ni contre le PKK. La Turquie partage 800 kilomètres de frontière avec la Syrie. À l'est, elle poursuit sa guerre contre les Kurdes pour les empêcher de construire un État. À l'ouest, elle se concentre contre Daech, hier à Al-Raï, maintenant à Al-Bab, avec le soutien de l'aviation russe.