Cet article date de plus de sept ans.

Document France 2 Irak : dans les quartiers libérés de Mossoul, la vie des habitants reprend peu à peu son cours

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Mossoul : la vie des habitants des quartiers libérés
Mossoul : la vie des habitants des quartiers libérés Mossoul : la vie des habitants des quartiers libérés (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

La nouvelle offensive contre l'ouest de Mossoul se poursuit. Il s'agit d'un bastion des du groupe Etat islamique. France 2 s'est rendue dans la partie de la ville libérée pour connaître le quotidien des habitants.

L'ouest de Mossoul en Irak est sous le feu ininterrompu de l'armée irakienne. Depuis les quartiers libérés, la guerre est toute proche. Pour ceux qui habitent à proximité des cinq ponts de la ville qui enjambent le Tigre, la menace ne s'est pas dissipée. "Si tu vas au bout de cette rue, tu vas tomber sur les premières positions de Daech", explique un habitant. Mossoul est une ville coupée en deux, et les familles le sont aussi, parfois écartelées de part et d'autre du fleuve. Voilà ce que vit cet homme : "Depuis quinze jours, le téléphone de ma femme ne répond plus. Elle est avec mes deux filles de l'autre côté. Elles me manquent, j'ai peur pour elles".

La paix n'est pas encore gagnée

Les combats se déroulent dans les premiers quartiers après l'aéroport international de Mossoul aux abords de l'un des cinq ponts de la ville. Les forces irakiennes seraient désormais à moins de deux kilomètres de la vieille ville. Reconquise il y a un peu plus d'un mois, la partie est de Mossoul se réveille après deux ans et demi passés sous la férule des jihadistes. Ils avaient établi ici l'un de leurs plus importants centres de commandement dans ces immeubles déchiquetés, ceux de l'université de Mossoul. La vie reprend lentement, mais la crainte d'attaques kamikazes et de jihadistes infiltrés est permanente. Si la liberté a été retrouvée, la paix n'est pas encore gagnée.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.