Après une nuit de discussions et quelques heures de sommeil, les chefs d'Etats et de gouvernements, membres de l'UE, ont repris leurs négociations. Le dossier "Brexit" pose toujours problème. "Il y a deux points d'achoppement principaux. D'abord la Grande-Bretagne veut pouvoir réduire certaines prestations sociales aux citoyens non-britanniques même s'ils sont européens", rapporte Valéry Lerouge, en direct de Bruxelles pour France 2. L'Union européenne était à priori d'accord sur le principe à condition que cette mesure soit temporaire et seulement en cas d'afflux exceptionnel."Une ligne rouge à ne pas franchir""Mais David Cameron a fait dans la surenchère et demande du temporaire jusqu'à 13 ans quand ses partenaires sont prêts à lui accorder 4 à 5 ans maximum", explique le journaliste. La France elle bataille sur de droit de regard que demande la Grande-Bretagne concernant les décisions de la zone euro. C'est une ligne rouge à ne pas franchir, pour François Hollande. Depuis le début de la matinée, des réunions bilatérales ont lieu pour tenter de déminer le terrain.