Ils sont des dizaines de milliers de Syriens à attendre devant les portes de la Turquie. Des portes qui restent closes. Dans le camp de Bab El Salam, seules les organisations humanitaires sont autorisées à passer pour distribuer de la nourriture et de l'eau. Une urgence absolue, selon Angela Merkel et François Hollande, qui ont évoqué dimanche soir à Strasbourg la crise des migrants.Un geste d'Erdogan en vueCes Syriens poussés à l'exode fuient la province d'Alep, où les troupes gouvernementales mènent une large offensive contre les rebelles, appuyées par les raids des forces russes. Le président turc Erdogan a annoncé être prêt à ouvrir ses frontières, mais n'a pas donné de date précise. Si la Turquie tarde à prendre une décision, le nombre de civils massés à la frontière turque pourrait encore augmenter.