"Cette substance est dangereuse." Lorsque Elise Lucet interroge Stéphane Le Foll sur le chlorpyriphos-éthyl lors de "Cash Investigation", mardi 2 février, le ministre de l'Agriculture promet que "ce produit verra ses usages, au mieux, réduits, et pour certains, complètement arrêtés". Une décision sera prise après la remise d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité alimentaire et sanitaire (Anses), qui devrait être publié à la fin février ou au début mars. Cette molécule devrait effectivement être interdite ou limitée du fait de "la baisse des valeurs toxiques de référence au niveau européen", selon le directeur général adjoint des affaires scientifiques de l'Anses, le professeur Gérard Lafargues. Dans les vignes et les vergers Le chlorpyriphos-éthyl entre dans la composition de plusieurs insecticides utilisés par les agriculteurs pour lutter contre les chenilles, notamment dans les vignes et les vergers. Il est soupçonné d'être à l'origine de perturbations hormonales, selon des études américaines. Il est également accusé de perturber le développement cérébral des enfants in utero.Cliquez sur chaque département pour connaître le détail des ventes du chlorpyriphos-éthyl près de chez vous en 2013, ou consultez notre carte des pesticides dangereux pour connaître leur mode d'utilisation et les risques qu'ils comportent.