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Accident de train au Cameroun : plus de 70 morts et des centaines de blessés

Une victime française est à déplorer, a annoncé le ministère des Affaires étrangères français, samedi, au lendemain du déraillement d'un train assurant la liaison Yaoundé-Douala.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des passagers évacuent un train, après son déraillement à Eseka (Cameroun), le 21 octobre 2016. (AFP)

Les services de secours camerounais sont mobilisés, samedi 22 octobre, pour prendre en charge les centaines de blessés de la catastrophe ferroviaire qui a endeuillé le pays, vendredi.

Le train assurant la liaison Yaoundé-Douala a déraillé à la mi-journée. "Au moins 70 passagers ont péri et 600 ont été blessées dans l'accident", a écrit sur sa page Facebook le président Paul Biya. D'après le correspondant de RFI sur place, qui cite des sources policières, ce bilan serait toutefois d'au moins "75 morts et 500 blessés", ce chiffre étant "encore provisoire". 

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a annoncé dans un communiqué qu'une "victime française est à déplorer".

"Certains blessés arrivent inconscients"

A Yaoundé, où les morts sont transférés, "nous avons reçu entre 60 et 70 corps à la gare ce matin, ainsi qu'une cinquantaine de blessés", déclare un responsable de la compagnie ferroviaire, la Camrail, à l'AFP. "Certains blessés arrivent inconscients. Nous redoutons que le bilan s'alourdisse." 

A l'hôpital central de de la capitale, les familles affluent à la recherche de proches. "Il y a des Blancs, beaucoup de femmes et des bébés parmi les 29 corps que nous avons reçus", explique un employé de la morgue, sans pouvoir préciser les nationalités des victimes.

Les causes de l'accident "pas encore élucidées"

De son côté, la radio-télévision d'Etat (CRTV) a souligné que "le pronostic vital de certains blessés était très engagé", ajoutant que "les causes de l'accident n'étaient pas encore élucidées".

Les accès aux deux gares sont bloqués samedi par des policiers, qui interdisent l'entrée aux badauds et aux personnes venues se renseigner sur la reprise du trafic, ou demander des nouvelles d'un proche.

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