Depuis la disparition d’Antoine, 16 ans, le 1er mars 2016 à Clarensac (Gard), une commerçante de la ville ne cesse de se rappeler le bref échange qu’elle a eu avec l’adolescent dont on a perdu la trace."Il n’avait même pas un sac à dos quand il est venu au magasin. Il avait les mains dans les poches. Comment voir qu’il allait complètement disparaître ce jour-là ? C’est pas possible…" témoigne-t-elle.Résoudre cette énigme est une priorité pour la justice"Je regardais dans la verdure, mais elle a été fouillée. Les hélicoptères, les gendarmes… Ils ont fait un travail énorme. Ce n’est pas moi, petite commerçante, qui peut le retrouver là. C’est pas possible…" raconte-t-elle au volant de sa voiture qui roule dans un paysage gardois ratissé par les enquêteurs.Les parents d’Antoine signalent sa disparition en fin de journée. Plus tard, le Collectif Antoine est créé pour diffuser l’image du disparu, qui n’a même pas emporté sa carte de bus. Résoudre cette énigme est une priorité pour la justice : "Le passage d’une voiture, un bruit, le fait d’avoir aperçu une personne… Tout nous intéresse !" affirme Erick Maurel, procureur de la République de Nîmes.