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Vidéos "Des paroles et des actes" sur les attaques du 13 novembre : les cinq séquences à retenir

Des politiques et des experts étaient appelés à débattre, trois jours après les attentats qui ont frappé Paris.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Des Parisiens rendent hommage aux victimes des attaques du 13 novembre, rue Bichat à Paris, le 16 novembre 2015. (PATRICE PIERROT / AFP)

Trois jours après les attaques terroristes qui ont fait au moins 129 morts à Paris et à Saint-Denis, le débat politique et public a repris. Après le Congrès réuni par François Hollande à Versailles, l'émission "Des paroles et des actes" rassemblait, lundi 16 novembre, des personnalités politiques et des experts pour débattre de la politique de la France face au jihadisme. Voici cinq extraits marquants de ce débat.

Jean-Luc Mélenchon et Bruno Le Maire s'accrochent sur la culture française

C'est le point qui a le plus fait débat, lundi soir. Jean-Luc Mélenchon et Bruno Le Maire se sont opposés sur leur vision de la France, multiculturelle ou marquée par une culture bien française. Le député des Républicains s'est emporté quand l'eurodéputé du Front de gauche l'a accusé de réciter le "catéchisme d'extrême droite".

Marion Maréchal propose de faire signer une charte aux imams

La députée FN estime qu'elle serait un moyen de lever "l'ambiguïté" entretenue, selon elle, par certains imams dans leurs discours. Ils s'engageraient, dans ce texte, à respecter la liberté de critiquer les religions ou l'égalité homme-femme.

Jean-Jacques Urvoas défend la politique étrangère de la France

Après des attaques de Marion Maréchal-Le Pen, le député PS a défendu la politique extérieur de l'exécutif : "S'il y a un pays qui n'a rien à se reprocher, c'est la France." Estimant que la priorité était de combattre l'Etat islamique, il n'a pas clairement exclu un rapprochement des relations avec le régime syrien.

Jean-Pierre Filiu appelle à ne pas faire confiance à Bachar al-Assad

Face aux politiques, le chercheur Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po et spécialiste du jihadisme, a livré son analyse de la situation en Syrie, pays qu'il connaît bien pour s'y être rendu. "J'ai vu, à Alep, des gens qui se battaient à la fois contre Assad et contre Daech", raconte-t-il. Pour lui, c'est à ces rebelles qu'il faut faire confiance, et non à un Bachar Al-Assad qui a aidé l'Etat islamique à s'étendre.

"J'ai perdu beaucoup d'amis, j'ai du mal à les compter", témoigne le patron de "La Belle Equipe"

Le assaillants ont fait feu sur la Belle Equipe, le bar de Grégory Reibenberg, situé rue de Charonne, tuant son épouse et 18 autres personnes. Il a témoigné, lundi, assurant notamment ne pas ressentir de colère ni de rage après ces attaques : la rage, "ça ne sert à rien, ça ne produit pas grand-chose, donc non".

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