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Paris : quatre policiers soupçonnés de viol placés en garde à vue

Une enquête a été ouverte pour un viol présumé au 36 quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire parisienne. 

Article rédigé par franceinfo
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Publié Mis à jour
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Le viol aurait eu lieu dans la nuit du mardi 22 avril au mercredi 23 avril 2014, selon une source proche du dossier, au 36 quai des Orfèvres, à Paris. (THOMAS SAMSON / AFP)

L'Inspection générale de la police nationale (IGPN) enquête sur un viol présumé au 36 quai des Orfèvres, le siège de la police judiciaire parisienne. Le parquet de Paris a indiqué, jeudi 24 avril, avoir saisi la police des polices, confirmant ainsi une information du Point.fr. Quatre policiers de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) ont été placés en garde à vue dans cette affaire. Ils sont actuellement entendus par les enquêteurs.

Les faits se seraient déroulés dans la nuit de mardi à mercredi, lors d'une soirée arrosée. Les quatre membres de la brigade antigang auraient rencontré dans un pub une jeune femme de 34 ans qui se serait présentée comme une fonctionnaire de police canadienne. Ils lui auraient proposé de visiter leur bureau, quai des Orfèvres. C'est alors que le viol aurait été commis. La victime présumée, retrouvée prostrée mercredi à l'aube, a porté plainte. Cela a déclenché l'ouverture de la procédure et l'arrestation des quatres policiers, a indiqué une source judiciaire à l'AFP. D'autres sources avaient fait état auparavant de trois policiers mis en cause.

"L'enquête ne fait que commencer"

Une source proche de l'enquête citée par Le Point.fr précise toutefois que "l'enquête ne fait que commencer", et que "rien ne permet pour le moment d'incriminer les fonctionnaires". "Il y a toujours du monde au 36, des faits de ce genre ne seraient pas passés inaperçus", ajoute cette source. Les images de vidéosurveillance du siège de la PJ ont été saisies.

Contactée par l'AFP, l'avocate de deux des policiers mis en cause s'est refusée à tout commentaire sur les faits. "Je trouve intolérables ces violations du secret de l'enquête", a simplement déclaré Me Anne-Laure Compoint.

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