Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a qualifié de "grave" la perspective actuelle de ne voir "aucun candidat" de gauche "passer le premier tour" de l'élection présidentielle de 2017, dans un entretien à La Nouvelle République publié samedi 22 octobre.A cette étape, aucun candidat putatif, quel qu'il soit, ne semble pouvoir battre la droite. Et même passer le premier tour. C'est grave.Jean-Christophe CambadélisA La Nouvelle RépubliqueLes candidats de gauche loin derrière ceux de droiteSelon le dernier sondage BVA-Salesforce publié vendredi, et en fonction des configurations, ni François Hollande (entre 9% et 13% d'intentions de vote), ni Jean-Luc Mélenchon (entre 12,5% et 14%), ni Emmanuel Macron (entre 11% et 14%), ni Arnaud Montebourg (entre 9% et 10%) ne parviendrait à se qualifier pour le second tour, tous restant loin derrière Marine Le Pen, Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy.Interrogé sur l'onde de choc du livre de confidences de François Hollande à des journalistes, Jean-Christophe Cambadélis a souligné que le sujet était "encore sensible" chez les élus et militants, mais a réfuté qu'il y ait quelque chose de "cassé". "Il y avait des interrogations avant, elles continuent maintenant, a-t-il poursuivi. Elles sont globales sur les chances pour les socialistes, et la gauche, de l'emporter à la présidentielle."