Les électeurs ont fait preuve d'une forme de tempérance au second tour des législatives en donnant à la fois une majorité très claire au président de la République et à son gouvernement. Et, en corrigeant un peu leur vote du premier tour, ils ont fait en sorte qu'il y ait des oppositions, notamment un bloc de droite conséquent à l'Assemblée nationale, analyse ce lundi 19 juin Fabienne Simon, directrice générale adjointe de l'institut de sondage Ipsos.Des urnes boudéesL'abstention est en cause (57,8%). Bon nombre d'électeurs dont les candidats n'étaient plus présents au second tour ne sont pas retournés voter et n'ont pas reporté leur vote, notamment sur les candidats de La République en marche, conclut Fabienne Simon. En tout cas le Premier ministre, Édouard Philippe, se satisfait pleinement de la majorité absolue obtenue.