Une réponse en trois lettres, pour couper court au débat : "con". Après avoir essuyé une défaite face à un candidat de la République en marche dans la 4e circonscription de l'Aisne, dimanche 18 juin, le coordinateur du programme de la cheffe du parti frontiste, Jean Messiha, a passé une partie de la soirée à s'écharper avec des internautes.Au menu : un peu de politique, pas mal de religion et une bonne dose d'insultes, a relevé Le Lab d'Europe 1."Je prie le Tout-Puissant" Battu par un candidat de La République en marche, 43,7% contre 56,3% pour son adversaire, Marc Delatte, Jean Messiha a reconnu sa défaite sur Twitter, empruntant un champ lexical mi-religieux, mi-guerrier, lequel n'est pas passé inaperçu. Ce soir je tombe les armes à la main. Mais je reviendrai et je vaincrai. En attendant, je prie le Tout-Puissant pour qu'Il protège la France— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) June 18, 2017Interpellé par de nombreux internautes, le porte-parole du collectif Les Horaces –lequel rassemble "une soixantaine de hauts fonctionnaires, de chefs d’entreprise, de magistrats, de militaires et de journalistes", présentait Le Monde.fr–, a répondu sobrement à certain d'entre eux, tantôt en les supprimant, tantôt en les traitant de "con". Con— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) June 18, 2017Con— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) June 18, 2017Con— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) June 18, 2017Pensant être critiqué en raison de sa référence à la foi catholique, le candidat déçu a ensuite mentionné l'islam, estimant qu'il n'aurait pas subi d'attaque s'il avait évoqué Allah : "Oui, excusez-moi, j'aurais dû dire 'Allah' comme ça vous auriez écrit un article sur la richesse du cosmopolitisme", tweete-t-il face à une critique. Et à ceux qui critiquent ses sorties sur l'athéisme, il les renvoie sèchement à la lecture de Descartes. De quoi conclure cette drôle de soirée électorale en ligne, bien loin des traditionnelles analyses politiques. J'aurai du dire Allah pour que vous vous aplatissiez de plaisir..— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) June 18, 2017Bon je vois que vous n'avez pas lu Descartes. Dommage. Retournez étudier avant de la ramener— Jean MESSIHA (@JeanMessiha) June 18, 2017